Après près de 30 heures d’opération et la mobilisation de 1.000 pompiers, l’incendie qui a touché le nord de Marseille a été fixé, mercredi 9 juillet. Certaines critiques se sont alors élevées, notamment pour dénoncer le temps de déploiement des Canadairs. Pour le député européen (Renew) Grégory Allione, ancien patron des pompiers des Bouches-du-Rhône et invité de RTL, le bilan n’est pas aussi mitigé.
« C’était une journée où les sapeurs-pompiers ont dû affronter plus de 60 départs de feu quasiment simultanés. Parmi eux, 59 ont été éteints dans les premières minutes évitant des catastrophes grâce à la stratégie française qui dit qu’il faut engager le maximum dans les meilleurs délais. Cette priorité donnée aux feux naissants a permis d’avoir des résultats », a-t-il déclaré.
Si l’élu comprend la colère des sinistrés et ressent « de la compassion pour ceux qui ont perdu leur maison« , il appelle à « relativiser » devant l’intensité « rare » de cet incendie.
Grégory Allione souhaite toutefois que la direction générale des sapeurs-pompiers soit composée « de personnes qui ont vécu le feu, qui ont géré des crises » afin d’améliorer les interventions durant lesquelles le temps de décision n’est que de « quelques minutes » face à des événements de plus en plus violents à cause « du dérèglement climatique ».
Concernant le manque de Canadairs, l’eurodéputé affirme que la flotte a déjà été renforcée depuis 2017 et il encourage la fabrication de bombardiers d’eau français dans les prochaines années.
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