« Je pensais que c’était un truc de vieux ». Éric* (le prénom a été modifié) prononce ces mots en parlant de l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui a bouleversé sa vie en janvier 2025. À seulement 30 ans, ce jeune cadre dynamique a vu son quotidien s’effondrer en quelques minutes. Comme plus de 140 000 Français chaque année, Éric a été victime d’un AVC. Un chiffre impressionnant, qui cache une réalité moins connue, à savoir, que cette pathologie ne concerne pas que les seniors. Environ 10 % des cas surviennent chez des personnes de moins de 45 ans, rappelle l’Inserm, et cette proportion est en augmentation. L’AVC peut frapper à tout âge, souvent de manière inattendue.
« J’avais tout pour moi. Des études de commerce, un bon job… »
Avant son AVC, Éric menait une vie qu’il décrit lui-même comme « normale » pour un trentenaire. « J’avais tout pour moi. Des études de commerce, un bon job, plutôt beau gosse, plein de copains. Avec ma copine, on commençait à parler mariage et bébé. La dernière chose à laquelle je m’attendais, c’était de rencontrer un tel problème de santé », confie-t-il à Yahoo Actualité. Il pratique un peu de sport, mais cela ne suffit pas à compenser les excès. « Je picolais beaucoup, je pouvais fumer un paquet de clopes en une soirée, et le fast food était ma cantine préférée. Des trucs classiques, à mon âge, mais qui ont pu avoir un impact selon mes médecins. » L’accident vasculaire cérébral (…)
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