Prisée pour ses paysages, sa culture et ses vestiges historiques, Athènes constitue une destination enrichissante qui valorise un patrimoine partagé en Provence.
Entre Marseille et la Grèce, l’histoire se raconte tel un conte. Celui du mariage de Protis avec la princesse Gyptis. De leur union, ou plus factuellement de la colonisation des Phocéens dans l’actuelle Provence, naquit Massalia vers 600 avant Jésus-Christ. Une communion qu’il n’est jamais trop tard de célébrer, même 3 000 ans plus tard, au travers d’une escapade à la fois ressourçante et enrichissante.
Marseille-Athènes, deux villes sœurs
À moins de 3 000 km de la cité phocéenne, l’accueil des voyageurs marseillais à Athènes est fidèle à sa réputation. Chaleureuse, sincère et authentique, l’amitié entre ces villes de Méditerranée se décline notamment sur les murs, via ces stickers ou graffitis qui célèbrent la camaraderie entre l’OM et l’AEK Athènes.
Tag de Marseille visible dans le quartier d’Exarcheia. Photo C.C.
Des traces visibles jusque dans le quartier rebelle d’Exarcheia, pourtant réputé pour son hostilité envers le surtourisme. Un phénomène malheureusement incontournable dans une capitale à l’économie particulièrement tournée vers cette industrie. À la fois dépendante de cette manne financière et victime des bouleversements sociologiques qui en découlent, Athènes est une capitale que l’on visite avec une attention particulière.
Une forme de pudeur, de respect, de vigilance et d’écoute pour cette ville millénaire, encore traumatisée par la crise financière de 2009. Malgré des stigmates encore palpables chez les foyers les plus modestes, la capitale se relève en s’appuyant sur l’un de ses atouts majeurs : ses vestiges antiques.
Une ville au patrimoine riche
Étendue sur près de 40 km², la capitale regorge de sites historiques et culturels facilement accessibles à pied ou en transports en commun (taxis, métro, bus…). Avec deux millénaires d’écart, certains lieux résonnent dans l’actualité récente telle que l’arrivée de la flamme olympique à Marseille.
C’est notamment le cas du stade panathénaïque, restauré pour les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne en 1896, et accessible aux visiteurs à quelques enjambées du centre-ville. Un espace bouillonnant, dans lequel les vestiges témoignent des différentes civilisations qui ont façonné le pays et influencé le monde. En certains lieux, ces cultures se superposent dans un même paysage qui nous plonge au croisement de la Méditerranée.
Le temple de Poséidon à moins de 70 km d’Athènes. Y. Skoulas
C’est le cas de la place Monastiraki, également célèbre pour son marché aux puces. Trois religions y cohabitent en une seule perspective. On peut y voir l’église de la Panagía Pantánassa à la gloire de la Vierge, la mosquée Tzistarakis datant de l’époque ottomane, ainsi que le célèbre Parthénon, sur les hauteurs de l’Acropole.
Sur la route du « triangle sacré »
Visible depuis les quatre coins de la capitale, l’Acropole constitue l’un des points culminants de cette cité interminable. Trônant au cœur d’une ville entièrement tournée vers sa contemplation, la citadelle offre une perspective à 360° à couper le souffle. On y grimpe tel un chemin de croix au sommet de la Bonne Mère. Avec fascination et contemplation pour ces précieux morceaux d’histoire qui regroupent le Parthénon, le temple d’Athéna Nikè, ainsi que l’Érechthéion et son portique de six statues féminines figées dans le mouvement. Subjuguant.
Face au grand nombre de touristes attirés par ces lieux, la visite mérite d’être planifiée avec soin. Privilégiez les heures de faible affluence et les guides locaux. Pour une communion plus intime avec les vestiges grecs, des sorties vers d’autres monuments sont également envisageables depuis la capitale.
Accessible par bateau sur l’île d’Egine, le temple d’Aphaïa constitue l’une des plus somptueuses richesses des îles grecques à moins de 30 km d’Athènes. Le monument s’inscrit, avec le Parthénon, comme l’un des trois édifices du « triangle sacré ». Pour le compléter, rendez-vous au temple de Poséidon. Situé au cap Sounion à environ une heure d’Athènes, cet imposant édifice rappelle la place centrale de cette divinité au sein de cette civilisation millénaire. Une figure majeure, tant de fois louée dans les prières des navigateurs qui fondèrent Massalia.
Une destination accessible à petit prix
Transavia propose deux vols par semaine pour se rendre à Athènes depuis l’aéroport de Marseille sur la période juillet/août à partir de 45 euros TTC l’aller simple. D’une durée de moins de 3h, le voyage s’effectue dans des conditions agréables. Pour les petites faims, une gamme de repas est proposée à moins de 10 euros. Accessible en navette et en taxi, l’aéroport d’Athènes se situe à environ 30 minutes de la capitale.
Plus d’information sur transavia.com
Vol direct Marseille-Athènes TTC l’aller simple à partir de 45€ sur transavia.com.
Plus d’informations sur les sites à visiter sur visitgreece.gr.