L’événement musical mise désormais sur les grands noms et les titres connus. Il avait pourtant construit sa réputation sur la découverte de raretés.
Il y a quarante ans, René Koering fondait ce qui s’appelait alors le Festival de Radio France et de Montpellier, saison d’été de la radio de service public, dont on ne rappellera jamais assez qu’elle est le premier producteur de musique en France. Les formations maison y prennent leurs quartiers d’été : les deux orchestres (national et philharmonique), la Maîtrise, mais pas le Chœur cette année, ce qui n’a pas été bien vécu par les intéressés.
Quelques signaux viennent rappeler que l’heure est au rabot : 12 jours contre 3 semaines il y a 20 ans ; 17 concerts diffusés par France Musique contre 38 il y a 10 ans. Si, sous l’impulsion de Michel Orier, la programmation jazz s’est étoffée avec bonheur, on remarquera, côté classique, une tendance à miser sur les grands noms et les titres connus, là où Montpellier avait construit sa réputation sur la découverte de raretés.
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