Après une bonne entame de Tour de France à Lille (7e), Paul Penhoët n’avait pas pu enchaîner lors des deux sprints massifs suivants. Pris dans la chute à l’arrivée à Dunkerque, il avait ensuite été malchanceux samedi à Laval, victime d’une crevaison dans le final. Une spirale négative à laquelle le sprinteur de la Groupama-FDJ a pu mettre fin ce dimanche à Châteauroux. Bien aidé par ses coéquipiers Cyril Barthe et Clément Russo, encore une fois exemplaires dans la préparation du sprint final, Penhoët a de nouveau pu s’exprimer dans la longue dernière ligne droite dans la « Cavendish City ». S’il n’a bien évidemment pas pu rivaliser avec la puissance de Jonathan Milan (Lidl-Trek) et Tim Merlier (Soudal Quick-Step), il a décroché un très beau top 5 sur la ligne, le 3e pour la formation de Marc Madiot après ceux de Romain Grégoire dans le Nord. De quoi relancer la machine et donner le sourire à toute l’équipe à la veille d’une 10e étape pour le 14 juillet.
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« Le prochain sprint est dans longtemps, mentalement ça fait du bien avant des étapes difficiles »
« On casse un peu cette spirale négative qu’on avait depuis les deux derniers sprints », s’est-il réjoui au micro de l’organisation, juste devant son bus. « Moi et l’équipe on se remet dans une bonne spirale, ça fait plaisir de remettre tout le monde d’aplomb. Il faut vraiment souligner leur énorme travail aujourd’hui (dimanche). On apprend à vitesse grand V aux côtés des meilleurs sprinteurs du monde. Le placement est encore plus compliqué sur le Tour de France. Je reviens là-dessus, mais le travail de mes coéquipiers était incroyable pour placer un sprinteur dans le dernier kilomètre comme ils l’ont fait, en tenant la baraque comme ça. C’était vraiment impressionnant, donc merci à eux », a-t-il expliqué avant de revenir plus en détail sur ce final intense.
« Un kilomètre et 600 mètres pour la dernière ligne droite, c’était quand même très très long. Il restait encore Mathieu van der Poel devant, après il y a eu une attaque, donc on a été obligé d’y aller. Moi j’étais 3e dans la roue, donc forcément j’ai pris un peu plus de vent. Mais je pense que c’était quand même une très bonne position, car ça roulait très vite, et ça aurait été compliqué de remonter de derrière. Malheureusement, il y a eu une vague qui est remontée de la droite, ça a lancé un peu plus tôt. Je prends un petit coup de vent à ce moment-là, ce qui me coûte après mon jump. Il faut retenir qu’on était bien placé, et c’est comme ça qu’on apprend. Il faut en tirer le positif. Le prochain sprint est dans longtemps, les prochaines étapes vont être dures, donc mentalement ça fait du bien d’arriver dans une bonne spirale sur ces étapes-là », a conclu Paul Penhoët.
Tour de France – Classement de la 9è étape Tour de France – Classement général provisoire après la 9è étape