Le 18e des 30 tours du Grand Prix d’Allemagne, ce dimanche, a marqué le début d’un épisode étonnant de l’épreuve sur le Sachsenring. En effet, alors qu’il était en seconde position, Fabio Di Giannantonio a perdu le contrôle de sa Ducati et a chuté au premier virage. Une poignée de seconde plus tard, un peu plus bas dans ce même premier virage, c’est Johann Zarco qui est parti à la faute.
La séquence n’était pas terminée puisque trois tours plus tard, c’est Marco Bezzecchi, alors qu’il était également deuxième à ce moment-là, qui est tombé au même endroit. Au tour suivant, Ai Ogura a perdu le contrôle de son Aprilia et est venu faucher Joan Mir, les deux hommes terminant eux aussi dans les graviers. C’est finalement Lorenzo Savadori, remplaçant de Jorge Martín chez Aprilia officiel, qui a fermé le bal en tombant juste après leur accrochage.
Sur ces quatre tours, les commissaires ont eu à se pencher sur plusieurs situations. Et notamment celle concernant la chute de Zarco. Le Français est en effet tombé dans le même virage où venait de tomber Di Giannantonio et pouvait être soupçonné de ne pas avoir pris suffisamment de précaution dans une zone déjà placée sous drapeau jaune. Toutefois, assez rapidement, il a été notifié que les commissaires avaient décidé de ne pas agir à son encontre.
L’explication, c’est Zarco lui-même qui l’a fournie après la course : « Il y a toujours un peu de positif, parce que j’aurais pu prendre un double long-lap pour Brno. Je ne l’ai pas pris, heureusement. Ils montrent qu’en fait, au moment où il y a le drapeau jaune, directement après il y a le drapeau vert et je glisse là où il y avait le drapeau vert, donc c’est la raison pour laquelle je ne suis pas pénalisé. »
Un double long-lap auquel Savadori – qu’il devrait toutefois ne pas purger en République tchèque si Martín y fait bien son retour – n’a de son côté pas échappé. L’Italien a en effet été jugé coupable par les commissaires du GP « de s’être accidenté tout en ne respectant pas le panneau lumineux jaune qui était affiché en raison d’un crash au virage 1 » et d’avoir entraîné « une situation potentiellement dangereux pour lui-même, pour les autres pilotes et pour les commissaires ».
Dernière situation litigieuse de cette séquence : l’accrochage entre Ogura et Mir n’a lui non plus pas fait l’objet d’une enquête des commissaires, qui n’ont donc pas jugé le Japonais sanctionnable pour l’incident.
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