Les champions d’Europe parisiens sont tombés face aux nouveaux rois du monde de Chelsea dimanche, au MetLife Stadium, près de New York, en finale du Mondial des clubs.

La douche froide. Grand favori de la finale de la Coupe du monde des clubs, dimanche, à East Rutherford, le PSG a cédé face à Chelsea (0-3). Clair, net et sans bavure. Quatrièmes de Premier League et lauréats de la Ligue Europa Conférence il y a quelques semaines, les (très) jeunes Blues sont les premiers à inscrire leur nom au palmarès de cette nouvelle coupe. Méconnaissables, les joueurs de Luis Enrique visaient la perfection. Ils manquent l’occasion de remporter un cinquième trophée au terme d’une saison qui reste historique, avec la Ligue 1, la Coupe de France, le Trophée des champions et bien entendu la Ligue des champions. Historique, mais qui se termine donc sur une mauvaise note, même si Paris repart des États-Unis avec un chèque d’un peu plus de 90 M€ et a pu faire gonfler sa cote de popularité de l’autre côté de l’Atlantique.

Chelsea donne les premiers coups

C’est Chelsea qui donnait le ton dès le coup d’envoi, pressant haut, mettant un maximum d’impact et d’agressivité. Paris bousculé, Paris dominé. Et presque mené, avec ce tir de Palmer qui flirtait avec le cadre (8e). Après une dizaine de minutes en enfer, le PSG se mettait enfin à rendre les coups. Et créait du danger par deux fois. Après avoir péché par excès d’altruisme (16e), Doué poussait Sanchez à sortir le grand jeu (18e). La machine lancée ? Pas vraiment… Chelsea mettait toujours autant d’engagement et le talent de Palmer faisait le reste. Le meneur de Chelsea ouvrait le score du gauche après un contre éclair (1-0, 22e). Coup de froid. Hakimi et les Parisiens nerveux, le ton montait. Sur un nouveau contre, Palmer se jouait de Vitinha avant doubler la mise (2-0, 30e). Paris ouvert aux quatre vents derrière. La preuve avec ce contre mené par Palmer, encore lui, qui avait tout le temps de servir Pedro, le Brésilien trompant Donnarumma d’un piqué savoureux (3-0, 43e). Sanchez devait encore s’employer sur une tête de Neves (45+2), mais c’était un cauchemar pour le Paris-SG (3-0 MT).


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Sanchez en gardien du temple

Pas de changement à la reprise, après une mi-temps en mode show à l’américaine qui s’est éternisée. Luis Enrique faisait confiance à son 11 initial pour tenter de renverser la vapeur. Sous QSI, le Paris-SG n’a été mené de trois buts à la pause que deux fois, accrochant le nul contre Lyon en 2012 (4-4) et Amiens, en 2020 (4-4). Jamais deux sans trois ? Ça ne coûtait rien d’espérer. En attendant, les Rouge et Bleu présentaient un autre visage à la reprise, avec Sanchez qui sortait bien devant Ruiz (47e) avant de s’imposer face à «Kvara» (48e) et de réaliser une parade d’exception contre Dembélé (52e). Du mieux dans le jeu, mais pas de réussite pour les Parisiens, à l’image de ce coup de canon puissant mais imprécis de Doué depuis l’entrée de la surface (55e). Celui de Vitinha l’était un peu plus, mais Sanchez veillait (59e).

Neves voit rouge

Sauf qu’à chaque perte de balle, Paris souffrait en contre. C’était notamment le cas de Beraldo, mais pas que. Il fallait une parade XXL de Donnarumma pour priver Delap d’un bien beau but juste après son entrée (69e). Paris n’y arrivait pas. Impuissant. Et encore, la note aurait pu être plus salée sans un grand Donnarumma face à Delap (79e). Les Rouge et Bleu perdaient leurs nerfs en fin de partie, à l’image de Neves, expulsé pour avoir… tiré les cheveux de Cucurella (85e). Il était temps que ça se termine (3-0 score final). Le ton montait toutefois encore après le coup de sifflet final. Image brouillée.

Et maintenant ?

Enfin les vacances pour les champions de France et d’Europe. Sauf changement de dernière minute, ils seront attendus pour la reprise de l’entraînement le 4 août, au Campus de Poissy. Dès le 13 août, le PSG affrontera Tottenham pour la Supercoupe d’Europe, à Udine (Italie), pour son premier match officiel de la campagne 2025-26, quatre jours avant un déplacement à Nantes, dimanche 17 août, en ouverture de la saison de Ligue 1. Cet été chargé se paiera-t-il dans les mois à venir ? Pas impossible.