Longtemps allergique au gazon et dans le doute depuis un an, la Polonaise a pourtant reverdi sur la surface qui lui réussissait le moins jusqu’à présent. Explications.

Pour la quadruple lauréate de Roland-Garros Iga Swiatek (2020, 2022, 2023, 2024), le gazon n’est définitivement plus maudit. Lauréate de l’édition juniors en 2018 à Wimbledon, elle n’avait pas fait mieux qu’un quart de finale (2023) chez les grandes. En rouleau compresseur, elle a pourtant éparpillé la concurrence façon puzzle, comme elle l’a souvent réussi à Roland-Garros par le passé. La Polonaise a surclassé jeudi en demi-finale la surprise Belinda Bencic (6-2, 6-0), puis humilié samedi, en finale, l’Américaine Amanda Anisimova (6-0, 6-0 en 57 minutes), novice à ce stade de la compétition. Jamais, dans l’ère Open, une joueuse s’était imposée 6-0, 6-0 en finale sur le gazon anglais.

Au final, la tornade polonaise n’aura concédé qu’un seul set (lors du deuxième tour face à l’Américaine Catherine McNally) et seulement 35 jeux sur la route du sacre à Church Road. Du jamais vu, au XXIe siècle. « Iga Swiatek championne de Wimbledon, ça sonne incroyable !, a-t-elle déclaré avec le sourire…

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Le Figaro

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