Battu le mois dernier en finale de Roland-Garros, le numéro 1 mondial italien a mis fin à une série de cinq défaites contre son rival espagnol, dimanche, pour glaner son quatrième tournoi du Grand Chelem.

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France Télévisions – Rédaction Sport

Publié le 13/07/2025 20:24

Mis à jour le 13/07/2025 20:48

Temps de lecture : 3min

Jannik Sinner après sa victoire en finale de Wimbledon contre Carlos Alcaraz, le 13 juillet 2025. (HENRY NICHOLLS / AFP)

Jannik Sinner après sa victoire en finale de Wimbledon contre Carlos Alcaraz, le 13 juillet 2025. (HENRY NICHOLLS / AFP)

Les trois balles de titre non converties porte d’Auteuil sont digérées. Tout juste un mois après sa défaite contre Carlos Alcaraz à Roland-Garros, Jannik Sinner lui a rendu la monnaie de sa pièce en finale de Wimbledon (4-6, 6-4, 6-4, 6-4), dimanche 13 juillet, pour décrocher son premier titre sur le gazon londonien après quatre manches victorieuses en 3h03 de jeu. A 23 ans, il totalise désormais quatre victoires en Grand Chelem, dont au moins une sur chaque surface.

Tout n’a pas été facile pour le numéro 1 mondial contre son plus grand rival, gagnant de leur cinq dernières oppositions depuis octobre 2023. Malgré un premier break en poche, il a subi le réveil de « Carlitos » et même inquiété, lorsqu’il a cédé la première manche au terme d’un impressionnant rallye. Juste avant, il venait d’offrir une balle de set à son adversaire en concédant l’une de ses rares doubles fautes de la rencontre. Mais l’ombre du Jannik Sinner renversé sur le Chatrier n’est finalement pas restée bien longtemps sur le Centre Court.

Dès l’entame du deuxième acte, le Tyrolien a pris la mise en jeu de Carlos Alcaraz, pour résister ensuite à son retour sur chacun de ses jeux de service. Ensuite, l’improbable saut d’un bouchon de champagne des tribunes jusque sur l’aire de jeu a agi comme un symbole libérateur pour lui. Le vainqueur du dernier Open d’Australie s’est sublimé en fin de deuxième set pour égaliser et prendre l’ascendant dans la maîtrise de la partie.

« Il joue mieux que moi », a même reconnu le Murcien auprès de son clan après la perte de la troisième manche. La faute notamment à des difficultés claires au moment de trouver sa première balle (43% de premier service dans ce set). Plus solide mentalement, le droitier transalpin n’a cette fois pas flanché, breakant rapidement dans le quatrième set pour filer vers la victoire sur sa deuxième balle de match et s’accroupir ému sur l’herbe.

Preuve qu’il a réussi, en seulement quatre petites semaines, à passer outre la plus grande désillusion de sa jeune carrière. Et ce, même si le match n’a pas atteint les sommets tennistiques observés lors des deux dernières heures de leur duel parisien, à l’image d’un smash manqué par l’Italien après avoir placé une magnifique volée en tweener.

Reste qu’avec cette performance, il devient le premier Italien vainqueur de Wimbledon et prive ainsi son dauphin à l’ATP d’un triplé au All England Club, lui infligeant au passage sa toute première défaite en finale d’un Grand Chelem (après cinq victoires). Jannik Sinner n’a plus que les Internationaux de France à accrocher à son palmarès en Majeur, mais pourra capitaliser à l’avenir sur cette revanche prise pour y parvenir.