06:15

Les Etats-Unis vont envoyer des systèmes antiaériens Patriot à l’Ukraine, dit Donald Trump

Le président américain a déclaré dimanche depuis Washington que les Etats-Unis allaient envoyer des systèmes de défense antiaérienne Patriot à l’Ukraine pour l’aider à répondre aux frappes russes, au moment où ses relations avec le président russe Vladimir Poutine montrent une dégradation. «Nous leur enverrons des Patriots, dont ils ont désespérément besoin», a déclaré Donald Trump, sans préciser combien, deux semaines après que Washington a annoncé la suspension de certaines livraisons d’armes à Kiev.

La livraison d’armes fera partie d’un accord impliquant l’OTAN qui paiera les Etats-Unis pour des armes qu’elle enverra à l’Ukraine, selon Donald Trump. «Nous allons en fait leur envoyer divers équipements militaires très sophistiqués et ils vont nous les payer à 100%», a déclaré Donald Trump aux journalistes.

05:37

Emmanuel Macron accélère la hausse des dépenses de défense

Malgré des finances publiques au plus mal, le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à «un monde plus brutal» et l’aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie.

L’Europe est «mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude» quant à la pérennité de leur soutien, a exposé Emmanuel Macron.

En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.

04:49

Donald Trump rencontre Mark Rutte

L’activité diplomatique devait s’accélérer lundi avec une rencontre entre le président américain Donald Trump et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, à 10h locale (16h en Suisse) dans le Bureau ovale, en présence du sécrétaire d’Etat Marco Rubio.

02:33

Les services de sécurité ukrainiens disent avoir tué des agents russes soupçonnés d’assassinat

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé dimanche avoir tué des personnes soupçonnées d’être des agents russes responsables de l’assassinat d’un officier du renseignement ukrainien. Ce dernier, le colonel Ivan Voronytch, qui travaillait pour le SBU, avait été abattu jeudi à Kiev, une affaire relativement rare en Ukraine.

Le SBU a affirmé avoir conduit dimanche une opération dans la région de la capitale ukrainienne en vue d’arrêter les suspects de son meurtre, identifiés comme étant des agents des services de sécurité russes (FSB). Au moment de leur arrestation, des membres de ce groupe «ont opposé une résistance et ont été neutralisés», a raconté le SBU. Les services ukrainiens n’ont pas dit combien de personnes avaient été tuées au cours de cette opération mais ont diffusé une vidéo dans laquelle deux cadavres sont visibles.

02:09

Un sénateur américain défend des sanctions drastiques contre la Russie

L’influent sénateur américain Lindsey Graham a défendu dimanche sa proposition de sanctions drastiques contre Moscou. «Un tournant arrive» dans la guerre en Ukraine, a déclaré le sénateur républicain sur CBS, après que le président américain a dit plus tôt dans la semaine qu’il ferait lundi «une déclaration importante» à propos de la Russie.

Lindsey Graham mène depuis plusieurs mois une coalition de parlementaires américains favorables à de nouvelles sanctions financières très importantes contre Moscou et ses soutiens. Cette proposition de loi «donnerait au président Trump la capacité d’imposer des droits de douane de 500% sur n’importe quel pays qui aide la Russie et soutient la machine de guerre de Poutine», a déclaré dimanche le sénateur.

Le président aura «une flexibilité maximum» sur les droits de douane imposés si ce texte était adopté, a dit Lindsey Graham, assurant avoir le soutien de 85 des 100 sénateurs américains, au-delà donc du seul camp républicain de Donald Trump. «C’est un coup de massue que le président Trump aura à sa disposition pour mettre fin à la guerre», a insisté Lindsey Graham, qui s’est rendu en Europe cette semaine pour défendre ses mesures aux côtés de son partenaire démocrate Richard Blumenthal.