Ce projet, à venir, du studio d’architecture américano-polonais Libeskind à Issy-les-Moulineaux est emblématique de l’architecture futuriste de demain.Studio Libeskind

Un projet qui sera intégré au Grand Paris

Le concours d’architecture lancé par la Ville d’Issy-les-Moulineaux mettait en concurrence les plus grands cabinets mondiaux, comme Snohetta, Valode et Pistre, Stefano Boeri, Sou Fujimoto et Jean-Paul Viguier. C’est Studio Libeskind qui a remporté l’appel d’offre et qui s’apprête à redessiner le quartier Léon Blum d’Issy-les-Moulineaux, à quelques encablures du XVe arrondissement parisien. Extra-muros, la zone est vouée à intégrer le Grand Paris, dès l’arrivée de la ligne 15 du métro, qui desservira les communes de la petite couronne parisienne. « Issy-les-Moulineaux connaît une transformation remarquable et se positionne à l’avant-garde du développement urbain, affirme Studio Libeskind. Ce projet d’infrastructure important vise à améliorer la mobilité des résidents et des travailleurs, reflétant l’engagement de la ville en faveur d’une planification urbaine ambitieuse et durable ».

Studio Libeskind

Innovation architecturale et bonne gestion de l’environnement

Intitulé « Fan d’Issy », le projet dévoilera plus de 20 000 mètres carrés de bâtiments à usages mixtes : bureaux, logements (dont un tiers de logements sociaux), commerces, un hôtel et une salle de sport. « Ce projet de grande envergure s’inscrit dans une stratégie de développement urbain plus large qui met l’accent sur l’innovation architecturale, la gestion de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie des habitants », soulignent les architectes, qui ont réussi à remporter le concours grâce à leur approche durable intégrant des matériaux biosourcés et renouvelables. Les façades du nouveau bâtiment arboreront un aspect réfléchissant grâce à la céramique de titane employée, ainsi que des plantes en nombre. Les travaux de construction pourront commencer d’ici la fin de l’année 2025, dès que la gare du métro 15 sera bâtie.

Le premier gratte-ciel habitable en bois vient d’être inauguré

Ce « gratte-ciel » marque-t-il le début d’un nouveau cycle architectural dans les grandes villes ? Pour l’heure, il est l’une des premières réalisations européennes de bâtiment vertical en structure bois.

Wood up vient de sortir de de terre après 7 ans de travaux

Peu impressionnants sur le papier, ses 50 mètres de hauteur représentent pourtant un défi technique en utilisant un matériau biosourcé comme celui-ci. Rappelons-le, les plus hautes tour en bois du monde avoisinent à peine les 100 mètres, là où le plus grand gratte-ciel du monde, le Burj Khalifa à dubaïote (en béton et métaux), atteint les 828 mètres. « On a réalisé énormément d’essais scientifiques en laboratoire pour étudier la résistance de ce bois aux intempéries, aux incendies ou encore au bruit », souligne Paul Jarquin, président de REI Habitat (le maître d’ouvrage), auprès de nos confrères de Challenges. Signée par le cabinet d’architecture LAN, la tour Wood up sort enfin de terre, après sept ans de travaux au sud de Paris.