PORTRAIT – Ce médecin généraliste, installé depuis plus de vingt ans dans la cité phocéenne, s’est mué en porte-voix du personnel médical français exposé à une aggravation de la violence en consultation.

En entrant dans le cabinet du docteur Ouichou, quelque chose saute immédiatement aux yeux : accolé à son ordinateur trône un moniteur de vidéosurveillance aux canaux multiples accompagné d’un bouton qui alerte une société de sécurité privée. «Ici, il n’y a pas de lingot d’or ni de gros billets de banque, juste un médecin qui reçoit des patients malades», ironise le praticien lorsque l’on mentionne son système de protection.

Des précautions qu’il a renforcées au gré de ses années d’exercice à Marseille, une ville qu’il ne quitterait pour rien au monde après y avoir posé sa plaque de généraliste pour la première fois en 2003 au terme d’études à Casablanca puis à Paris. «J’ai commencé à travailler dans les quartiers sud, mais j’ai très vite compris que ma place était au nord. C’est ici que mon métier prend tout son sens», souligne celui qui a fait ses armes à SOS Médecins dans l’Essonne une dizaine d’années durant. «Je suis au contact d’une population très agréable. En tant que soignant…

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Le Figaro

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