Vlad Yaremchuk a le sourire de ceux qui savent. «C’est parfois amusant d’entendre nos confrères à l’étranger se plaindre de l’économie post-Covid des festivals, du mauvais temps qui menace la fréquentation de leur événement… Je les comprends, ce sont des préoccupations normales. Mais nous vivons dans un monde totalement différent.» Son festival a lui se déroule à Kyiv, et quelques jours avant cet entretien vidéo à distance, l’armée russe a fait pleuvoir ses missiles sur la capitale ukrainienne dans une attaque nocturne massive, tuant au moins sept personnes. Il en faut pourtant bien plus pour remettre en question la tenue de l’Atlas Festival, qui doit réunir environ 25 00