En pleines négociations de paix (commerciale), Donald Trump a brutalement tabassé l’Union européenne (UE). Son plus vieil allié et premier partenaire commercial n’est pas encore KO, mais il encaisse les coups dans un coin du ring, incapable de riposter. Pour l’instant. Dans une lettre datée de vendredi, le président américain annonce la quasi-fermeture de son marché aux importations européennes, comme l’a reconnu lundi Maros Sefcovic, le commissaire européen chargé du Commerce.
Le 2 avril, jour qu’il a surnommé, avec son vocabulaire de héros de Marvel, «Liberation Day», il avait menacé l’UE de droits de douane de 20 %, ramenés temporairement à 10 % (contre 2,5 % en moyenne avant cette date) mais cette fois, faute d’accord commercial,