Admis comme boursier à la prestigieuse université Yale, le futur vice-président y rencontre celle qui deviendra sa femme, mais y fait aussi l’expérience du mépris de classe et de l’ostracisme politique.

Il vient de fêter son 26e anniversaire et s’apprête à faire le plus dépaysant des voyages. Après avoir servi cinq ans dans les US Marines, dont six mois à escorter des journalistes dans la province irakienne d’Anbar, puis bouclé son premier cycle à l’université de Columbus (Ohio), JD Vance va effectuer sa rentrée à l’université Yale. Mille kilomètres, ainsi que tout un monde de normes et d’usages séparent les deux campus. Le jeune homme, élevé par une mère célibataire et toxicomane dans une ville percutée de plein fouet par la désindustrialisation, a décroché une bourse qui lui a ouvert les portes de cette prestigieuse institution. « La faculté de droit de Yale était un genre de Hollywood pour les intellos, écrira-t-il quelques années plus tard, et je n’ai jamais cessé de m’y sentir comme un touriste ahuri. »

Dès son arrivée à New Haven, la ville portuaire du Connecticut où l’université est établie depuis 1716, cet étudiant aux résultats prometteurs affirme avoir été pris de vertige…

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Le Figaro

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