Le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen, à Kananaskis le 16 juin.

Le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen, à Kananaskis le 16 juin. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

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Les traitements de faveur et les promesses de dépenses n’y auront rien changé. Samedi 12 juillet, Donald Trump a annoncé par courrier à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qu’il imposerait 30 % de droits de douane sur les produits européens à partir du 1er août, un tarif comparable à celui des autres régions du monde. A Bruxelles, où l’on œuvre depuis des mois à un accord négocié, la lettre a été reçue comme un coup de massue. Si les dirigeants de l’Union européenne ont arrêté de rêver tout haut à l’instauration d’une zone de libre-échange transatlantique, ils croyaient encore jusqu’à la dernière minute à la possibilité d’un compromis face à la multiplication des échanges « productifs » entre les équipes de Trump et le bras droit d’Ursula von der Leyen, le commissaire au Commerce Maroš Šefčovič.

L’accord envisagé semblait presque raisonnable : une taxe générale de 10 %, avec des exemptions pour des secteurs clés comme l’acier, l’automobile ou l’aéronautique. Emmanuel Macron plissait le nez face à ce « moindre mal » mais le chancelier allemand Friedrich Merz ou la présidente du conseil italien Giorgia Meloni pressaient pour un accord « rapide ». « J’ai dit à mes collègues : “Trouvons rapidement une solution, s’il vous plaît” », suppliait…

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