CHRONIQUE – L’économie française n’est pas compétitive en Europe, ce qui oblige l’État à subventionner outrageusement les entreprises et les ménages.

Voilà ce qui nous pend au nez si nous ne mettons pas de l’ordre dans nos comptes : les hommes en gris du Fonds monétaire international, le FMI – les trois lettres les plus détestées au monde car symboles d’austérité – débarqueront à Paris pour imposer un remède de cheval comme la Grèce en a subi il y a quinze ans : réduction de 25 % du salaire minimum, suppression d’un poste de fonctionnaire sur quatre, report de cinq ans de l’âge de la retraite

Cette ritournelle, on l’entend sans relâche depuis la campagne des législatives de juillet 2024. Bruno Le Maire, alors ministre des Finances, accusait l’opposition « d’une mise sous tutelle de la France par la Commission européenne et le FMI ». Aujourd’hui c’est Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui ne cesse d’agiter le spectre « des institutions internationales, la BCE, peut-être le FMI, (qui) décideront pour nous, nous diront quelles réformes faire ». Et de déplorer « un très grand climat de psychose dans…

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Le Figaro

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