Imaginez une maison aux volets entrouverts, inondée de lumière,
où les murs respirent la musique, l’art et la dolce vita.
C’est là, entre les collines verdoyantes de Nice,
que
Sir Elton John aime poser ses valises. Depuis
plus de trente ans, c’est ici qu’il recharge ses batteries, en
famille, à l’abri des regards. Une bulle de douceur, loin des
tournées mondiales.
Ce lieu, c’est le « Yellow Palace », une villa des années 1920 qui
semble sortie d’un rêve, comme l’explique Pretto. Avec ses balcons fleuris, ses
pièces baignées de soleil et sa vue vertigineuse sur la
Méditerranée, elle incarne tout ce que l’on imagine d’un été chic
sur la Riviera française. Mais ce manoir est bien plus qu’une
simple résidence : c’est un cocon, une galerie d’art
vivante, une maison où l’on vit et où l’on reçoit.
Une villa pleine de caractère, comme lui
Quand Elton John l’achète en 1990, la maison ne paie pas encore
de mine. Ancien repaire d’artistes, elle avait besoin d’une âme
nouvelle. Il la confie alors aux mains expertes des
architectes Fred Dilger et Monique Gibson. Résultat : des
œuvres d’Andy Warhol et Roy Lichtenstein sur les murs, un intérieur
à la fois flamboyant et intime, et une façade devenue jaune solaire
– clin d’œil à la personnalité excentrique de l’artiste.
Derrière les volets, c’est une atmosphère feutrée, familiale,
élégante. Le chanteur y vit des moments simples, entre
petits-déjeuners sur la terrasse, virées au marché local et
dîners improvisés avec des amis de passage. Et pas
n’importe lesquels :
les Beckham, Catherine Zeta-Jones, Liz Hurley ou encore le
couple princier Harry et Meghan y ont tous séjourné au moins une
fois.
Un bijou niçois… au prix qui va
avec
Alors forcément, un tel joyau a un prix. Le Castel Mont-Alban
est aujourd’hui estimé à près de 17 millions
d’euros. Et si vous vous demandez ce que ça
représenterait, imaginez : environ 99 000 euros par mois pendant 25
ans. Et encore, sans compter l’apport. Autant dire que ce rêve
méditerranéen est réservé à ceux qui peuvent se le permettre.
Mais pour
Elton John, ce n’est pas qu’un investissement. C’est une
histoire d’amour avec la région, un lien sincère avec la lumière,
la mer, et cette maison qui l’a vu vieillir, évoluer, aimer.
Une maison pas comme les autres, à l’image de son illustre
propriétaire.