Une première ouverture avec Paris Plages, lancé en 2002, puis, le grand plongeon cet été ! Jusqu’ici représentée sur des photos noir et blanc, la baignade dans la Seine effectue son grand retour à Paris, à la faveur d’une promesse olympique et paralympique tenue.
En levier, un dispositif d’amélioration de la qualité de l’eau de la Seine et de la Marne, dit plan Baignade, déployé dès 2016 par la ville de Paris, l’Etat et des collectivités franciliennes. Un plan non sans accrocs, doutes et autres sueurs froides, à l’image du report d’une journée de l’épreuve masculine de triathlon olympique, en raison d’une qualité de l’eau dégradée. Un plan qui a également nécessité des investissements massifs : 1,1 milliard d’euros engagés pour les travaux et ouvrages d’amélioration des réseaux d’assainissement, dont près de la moitié financée par l’Etat via son opérateur, l’Agence de l’eau Seine Normandie.
Pontons, bouées au long des berges
Résultat, après cent ans d’interdiction de baignade dans la Seine, trois sites s’ouvrent entre le 5 juillet et le 31 août, dans la capitale : au bras Marie (4e arrondissement), au bras de Grenelle (15e) et au quai de Bercy (12e). Et deux dans le Val-de-Marne, à Maisons-Alfort (57 400 hab.) et à Joinville-le-Pont (20 800 hab.), sur la Marne donc, en attendant Bry-sur-Marne (18 100 hab.) et Le Perreux-sur-Marne (34 700 hab.), pour l’été 2026.
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