Deux amies âgées de 16 et 15 ans s’étaient enfuies de leur domicile familial respectif, dans la nuit du 25 au 26 juin. Elles ont été retrouvées saines et sauves, après trois semaines d’une mystérieuse cavale à travers la France.
Les circonstances précises de leur cavale de trois semaines restent encore à éclaircir. Deux adolescentes portées disparues après avoir fugué de leur logement familial respectif, à Nantes (Loire-Atlantique) et dans le nord du département, dans la nuit du 25 au 26 juin, ont finalement été retrouvées mi-juillet, à quelques jours d’intervalle, indique la police nationale. Une première adolescente, âgée de 15 ans, a été retrouvée à Marseille en fin de semaine dernière. La seconde, âgée de 16 ans, a pu être repérée en Espagne, mardi 15 juillet. Elles seraient toutes les deux saines et sauves, indiquent leurs familles.
Déjà connues des services de police pour de précédentes fugues, les deux amies – scolarisées dans une même maison familiale rurale – s’étaient éclipsées sans piper mot à leur entourage. Cette fuite a été provoquée par une dispute violente entre l’une des jeunes femmes et son père, qui lui avait confisqué son téléphone portable. L’altercation avait nécessité l’intervention de la gendarmerie.
Familles très mobilisées
Une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte, le 1er juillet, par le parquet de Nantes, quelques jours après d’ultimes témoignages évoquant la présence des adolescentes dans un bowling de Saint-Sébastien-sur-Loire, le 28 juin. Très mobilisées, les familles des deux jeunes femmes ont multiplié les appels à témoignages sur les réseaux sociaux dans l’espoir de faciliter les retrouvailles avec les fugueuses. Le parquet de Nantes s’était néanmoins obligé de rappeler que les enquêteurs devaient pouvoir procéder, en toute sérénité, aux investigations habituelles.
La plus jeune des deux adolescentes a finalement appelé sa mère depuis Marseille, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juillet. De retour à Nantes dès dimanche, elle a assuré lors de son audition au commissariat s’être rendue à dans les Bouches-du-Rhône par ses propres moyens. Elle se serait par ailleurs séparée de son amie dans la cité phocéenne. Cette dernière aurait alors gagné l’Espagne dans des circonstances encore troubles. «Il semble peu probable qu’elles aient autant voyagé par leurs seuls et propres moyens», laisse entendre, mercredi matin, une source policière nantaise. Aux enquêteurs d’essayer, désormais, de renouer le fil de leurs pérégrinations.