Ces quatre élus avaient voté contre les réformes de la protection sociale le 1er juillet.
Neil Duncan-Jordan a admis que voter contre le gouvernement « pouvait avoir un coût ». « Mais je ne pouvais pas soutenir l’idée de rendre les personnes handicapées plus pauvres », a-t-il ajouté.
Ces suspensions interviennent alors que d’autres députés à la gauche du Labour ont laissé entendre début juillet qu’ils allaient créer leur propre parti. « Les fondations démocratiques d’un nouveau genre de parti politique va bientôt prendre forme », a écrit sur X l’ex-chef des travaillistes Jeremy Corbyn, le 4 juillet. « Les discussions sont en cours », a-t-il précisé.
Keir Starmer, arrivé au pouvoir après 14 ans de gouvernement conservateur, a connu une première année difficile et a fait plusieurs volte-face préjudiciables ces dernières semaines.
Le parti travailliste est désormais derrière le parti d’extrême droite Reform UK de Nigel Farage dans les intentions de vote selon de nombreux sondages. Les prochaines élections n’auront cependant probablement lieu que dans quatre ans.
Le Premier ministre conserve malgré ces quatre suspensions une large majorité d’environ 160 députés au parlement.