Thierry Ardisson les larmes aux yeux dans le documentaire « La face cachée de l’homme en noir », qui sera diffusé sur TF1 le 16 juillet 2025.

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Thierry Ardisson les larmes aux yeux dans le documentaire « La face cachée de l’homme en noir », qui sera diffusé sur TF1 le 16 juillet 2025.

TÉLÉVISION – « Vous le connaissez, mais vous ne le connaissez pas ». Voici comment la journaliste Audrey Crespo-Mara présente le documentaire qu’elle a écrit et réalisé sur son époux, Thierry Ardisson, décédé lundi 14 juillet à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie. La face cachée de l’homme en noir est diffusé ce mercredi 16 juillet à 22h50 sur TF1, la chaîne qui a vu les débuts de la carrière de l’animateur télé.

Audrey Crespo-Mara explique que l’objectif de ce documentaire programmé en deuxième partie de soirée est de « (nous) faire découvrir celui qui se cache derrière le costume de “l’homme en noir” ». Pour ce faire, le documentaire est construit autour des dix commandements qui ont guidé sa vie, parmi lesquels on trouve, entre autres, « À la drogue, tu succomberas », « La postérité, tu chercheras » ou « De ton métier, tu feras une fête ».

L’histoire retracée de Thierry Ardisson sera illustrée par des archives, qu’elles soient médiatiques ou personnelles, des réactions et des souvenirs que l’animateur racontera directement face à la caméra. Il reviendra aussi sur sa maladie qui l’a conduit à un séjour à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris.

Des interviews de proches viendront également rythmer le programme. Les téléspectateurs pourront découvrir comment son ami Laurent Baffie, la productrice Catherine Barma ou encore ses enfants parlent de lui.

« On ne pourrait plus refaire ce type d’interviews à la télévision »

Un extrait du documentaire a été dévoilé lors du journal de 13h de TF1 le jour de la disparition de Thierry Ardisson, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Dans ce passage, l’homme de télévision réagit à des moments forts de sa carrière, et notamment sa manière d’interviewer souvent provocante : « aujourd’hui, on ne pourrait plus refaire ce type d’interviews à la télévision, j’en suis parfaitement conscient. Et je comprends très bien, moi aussi, que maintenant il y a des choses qu’on ne peut plus dire parce que ça fait du mal aux gens. C’est un argument qui me touche. C’est même le seul. »

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« Je comprends mieux les autres. Avant, quelqu’un qui ne vivait pas comme moi, c’était un con. Maintenant, j’ai compris qu’on n’était pas obligé de vivre comme moi, explique encore l’animateur dans l’extrait. On devient plus tolérant, plus compassionnel. J’aime bien cette période. Le problème, c’est que ça ne va pas durer longtemps. »

Pour sa mort, Thierry Ardisson avait par ailleurs déjà tout prévu. En plus de la diffusion de ce documentaire seulement deux jours après son décès, il anticipait aussi le déroulement de ses obsèques. « J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes. Quand je sentirai la mort approcher, j’écrirai tout », confiait-il au Point le 28 mai dernier. Allant jusqu’à prévoir la playlist : « je veux qu’on écoute “Lazarus” de David Bowie et “In My Life” des Beatles repris par Sean Connery. »