Le cadet de la désormais célèbre famille Kretz, star depuis la diffusion d’une série sur Netflix consacrée à leur agence immobilière en pleine expénsion, nous a accordé une interview lors de sa venue à Marseille.
Quel est votre rapport à Marseille et quel regard portez-vous sur la ville ?
Je suis le Marseillais de la famille, c’est une ville que j’adore, j’y viens trois fois par an et un peu plus quand je le peux. Je reviendrai d’ailleurs avec mes frères lors d’un pont du mois de mai. Je retrouve beaucoup de choses que j’aime à Paris mais avec tous les bons côtés de la Méditerranée, de l’ambiance chaleureuse, du soleil. J’ai moi-même acheté un appartement sur le Vieux-Port pour être certain d’y venir quand je veux. Et puis c’est la première antenne de l’agence qu’on a ouvert ici avec Damien Bertrand et Jean-Baptiste Boisel, juste après la crise du Covid, alors que l’émission n’était pas encore connue.
Comment le marché immobilier a-t-il évolué ?
Depuis le Covid, il y a eu un afflux des gens de l’extérieur, Parisiens mais aussi Lyonnais et étrangers. Le marché de très haut gamme à Marseille, c’est-à-dire entre 3 et 5 millions d’euros, se porte bien même si on note un ralentissement depuis quelques mois. En revanche, les biens évalués entre 1 et 2 millions d’euros continuent à bien se porter.
Et pas seulement dans les 7e et 8e arrondissements…
Non, c’est aussi pour cela que nous sommes aujourd’hui à Montolivet (12e). Ce secteur du 11-12 a une majorité de clients marseillais mais là encore il y a aussi pas mal de personnes extérieures qui s’intéressent à ces quartiers plus résidentiels et avec un cadre de vie différent.
Valentin Kretz (à gauche) de passage à Marseille où il s’occupe de la vente d’une maison de maître dans le quartier de Montolivet (12e) avec ses collaborateurs marseillais, ici Damien Bertrand. / Photo Franck Pennant
Quels sont les biens d’exceptions à Marseille ?
De très beaux appartements dans le centre, des maisons anciennes ou des contemporaines. Des vues mer… C’est assez varié et c’est ça qu’on aime à Marseille.
Quelles sont les demandes de vos clients intéressés par Marseille ?
La vue mer dans l’ultra luxe c’est évident. Après on n’a pas que ça. Ici, on n’a pas la vue mer, on a une super maison ancienne rénovée. Dans le luxe, il n’y a pas que le Roucas-Blanc, qui historiquement est connu comme la zone de la Corniche. Il y a aussi le quartier Périer, Paradis. Il y a le 7e, qui devient plus bobo avec le Vallon-des-Auffes, Malmousque, Saint-Victor, les Catalans qui sont en train d’évoluer, Vauban est beaucoup demandé aussi. Le marché marseillais est très riche.
En termes de budget à Marseille, les biens d’exception peuvent grimper jusqu’à combien ?
Ce matin, on a vu un bien à 9 millions d’euros, une propriété rare, dans le 7e, qui est à ce jour le plus beau bien que l’on ait vu à Marseille, de par sa situation, ses prestations très haut de gamme et l’histoire de la bâtisse. Vous la verrez bientôt sur notre site ou dans notre série, ou sur les deux ! Mais là on est sur les prix très hauts, en moyenne sur le marché haut de gamme à Marseille, on se situe entre 2 et 3 millions d’euros. Il y a quelques transactions à 5 ou 6 millions mais 9 millions, c’est exceptionnel.
Comment va le reste de la famille Kretz ?
Très bien, ils sont un peu jaloux que je sois là. Mais c’est vrai que l’on tourne beaucoup. Il y en a un qui est à l’agence, Raphaël est à l’université.
En attendant la saison 6 de L’Agence diffusée à la fin de l’année sur TMC, les téléspectateurs peuvent vous voir chaque jeudi sur la même chaîne dans un spin-off avec Martin votre frère aîné ?
Oui ça s’est fait naturellement. On cherche toujours des nouveaux marchés. On s’est dit pourquoi pas se filmer en train de chercher de nouveaux spots pour nos clients. En fait, on ne vend pas qu’un bien immobilier, on vend aussi ce qu’il y a autour : les écoles, les activités, le lifestyle. Donc ça avait du sens pour nous de montrer ça.
C’est aussi une idée du luxe qui change.
Oui, ce n’est pas que l’argent. Dans l’émission, on teste des expériences qui sont abordables et accessibles au plus grand nombre. Le luxe, ce n’est pas uniquement des prestations, ça peut être aussi un emplacement, le caractère authentique du lieu. Un cabanon à Sormiou, par exemple, que nous avions proposé à la vente il y a quelques mois, c’est aussi du luxe.
Est-ce que le fait de s’appeler Kretz aujourd’hui facilite la relation avec le client ?
Oui, aujourd’hui, on montre notre vie à la télé, les gens nous connaissent, alors forcément, cela facilite les relations. Les propriétaires ont vite décelé l’intérêt de ce nouveau canal de vente, on touche une clientèle assez vaste : TMC représente un million de téléspectateurs par semaine et Netflix diffuse l’émission dans 180 pays : les gens viennent vers nous, ils nous appellent. Et c’est pareil avec nos équipes, les clients ont vite compris qu’ils étaient l’extension de la famille.