DÉCRYPTAGE – Les enseignants voient, dans la suppression annoncée par François Bayrou de deux jours fériés, une mesure «vexatoire et punitive». Ils redoutent par ailleurs des suppressions de postes dès l’année prochaine.
«C’est tout simplement un scandale ! répète une professeur des écoles qui, au lendemain de l’annonce de la suppression de deux jours fériés, ne décolère pas. Et on va encore passer pour des feignasses parce qu’on proteste… Bien évidemment, ils n’ont pas choisi le 15 Août, pour nous viser directement.» Ce mardi, le premier ministre, François Bayrou, a proposé de supprimer le lundi de Pâques, qui n’a «aucune signification religieuse» selon lui, et le 8 Mai, dans «un mois devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congé». «Ce sont des propositions, je suis prêt à en examiner d’autres», a-t-il ajouté, pour temporiser.
Le 15 août est-il une option sur la table? Cela aurait le mérite de moins irriter les enseignants. Encore que. «On fait suffisamment d’efforts comme ça !, lâche la même professeur. Ce plan d’économies, c’est juste la preuve qu’ils ne savent pas gérer les finances ! On augmente le budget de l’armée parce qu’on est en guerre, et c’est l’éducation…
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