Un bateau a coulé mardi, après avoir heurté un ponton d’amarrage, en amont de la cité des ducs. Les pompiers et les services de l’État surveillent la situation.
Le naufrage serait survenu aux alentours de midi. Mardi 15 juillet, une barge qui participait aux travaux de rééquilibrage du lit de la Loire a été victime d’un accident ayant entraîné son naufrage aux portes de Nantes (Loire-Atlantique), sur le versant sud du fleuve, à Saint-Julien-de-Concelles. Aucun blessé n’est à déplorer.
D’après le quotidien Ouest France, le bateau pousseur aurait percuté un ponton d’amarrage. Mardi en milieu de journée, on pouvait sentir une forte odeur de gasoil aux abords du site du naufrage, au lieu-dit de l’Officière. Des traces d’irisation pouvaient également être constatées. D’après les premiers contrôles réalisés par les gestionnaires locaux, aucune conséquence n’était à signaler au niveau de l’eau potable mise en distribution.
Reconnaissances aériennes et fluviales
L’entreprise propriétaire du bateau ainsi que le service départemental d’incendie et de secours ont installé 145 mètres de barrages flottants autour du lieu du naufrage, afin d’éviter la dispersion d’hydrocarbures dans la Loire. L’embarcation était susceptible de contenir jusqu’à 7200 litres de gasoil non routier, indique la préfecture de Loire-Atlantique.
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Un premier point de situation a été réalisé à 14 heures entre la préfecture et les différents acteurs concernés. Selon nos confrères, la situation paraissait contenue à la mi-journée. Mardi soir, en conclusion d’un second point de situation, la préfecture a annoncé l’interdiction de la pêche professionnelle sur le secteur de l’accident, ainsi que l’interdiction de la pêche de loisir à Nantes, à Saint-Sébastien-sur-Loire, à Sainte-Luce-sur-Loire, à Thouaré-sur-Loire, à Basse-Goulaine ainsi qu’à Saint-Julien-de-Concelles. Un capteur d’hydrocarbures a par ailleurs été mis en place au niveau de la prise d’eau de Mauves-sur-Loire. Les exploitants agricoles et les maraîchers du secteur ont été informés de l’accident. De nouvelles campagnes de reconnaissance devaient être organisées mercredi sur la Loire, pour vérifier que la situation demeurait bien sous contrôle.