Jeudi 17 juillet, les équipes du festival et les services de secours se sont réunis pour un premier état des lieux. « Il est encore un peu tôt pour dire exactement ce que nous allons faire », explique une porte-parole.

L’avenir de Tomorrowland 2025, l’un des plus grands festivals de musique électronique au monde, demeure incertain. Alors que la scène principale a été ravagée par un violent incendie dans l’après-midi du mercredi 16 juillet, les organisateurs tentaient encore hier soir de faire preuve d’optimisme. « L’édition aura lieu sans scène principale, mais nous espérons proposer autre chose », assurait Debby Wilmsen, la porte-parole du festival.

Ce jeudi matin, Debby Wilmsen est plus prudente. « Il est encore un peu tôt pour dire exactement ce que nous allons faire », a-t-elle déclaré selon le site d’information flamand VRT. « La seule chose dont nous sommes certains, c’est l’ouverture du camping Dreamville à Rumst et l’accueil des festivaliers internationaux à Bruxelles », ajoute-t-elle. Le bourgmestre de Rumst (une des communes sur laquelle est situé le festival), Jurgen Callaerts (N-VA), a, lui, indiqué qu’« annuler complètement le festival est la dernière chose que nous voulons faire ».

« Émotionnellement, ce serait un désastre si le festival ne pouvait pas avoir lieu. »

Debby Wilmsen, porte-parole du festival.


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Les discussions entre les organisateurs, les services de secours et les autorités locales se poursuivent pour évaluer dans quelles mesures les opérations peuvent reprendre, indique la porte-parole. Si les organisateurs ne perdent pas espoir, la décision finale reviendra aux pompiers et aux forces de l’ordre. « Émotionnellement, ce serait un désastre si le festival ne pouvait pas avoir lieu », confie la porte-parole au journal Le Soir .

Jeudi matin, les équipes de production et les services de secours se sont réunis pour un premier état des lieux. La zone de sécurité établie autour de la scène principale a été levée, permettant à l’organisation de commencer les premiers travaux techniques. « Nous évaluons la situation heure par heure », explique François Van den Eynde, commandant des pompiers de la zone de secours Rivierenland. « Démonter les restes d’une telle scène n’est pas une mince affaire : c’est un enchevêtrement d’échafaudages tordus – un peu comme après l’incendie de Notre-Dame. »

La tenue du festival n’est donc plus garantie. La porte-parole a ouvert la porte à une annulation, en précisant que la faisabilité de l’événement dépendra de la sécurité du site. En attendant une décision définitive, les organisateurs doivent jongler entre la pression logistique, la sécurité, et les attentes des milliers de festivaliers déjà en route pour la Belgique.