Pour cette deuxième édition des portes ouvertes, le consortium associatif qui anime le Shadok (CyberGrange, Emmaüs Connect, la Ligue de l’Enseignement, Longevity Music School et Random Bazar), offrait un programme d’animations gratuites variées : dessiner un jeu vidéo sur papier (Papertronics), tester des jeux vidéo indépendants, prendre le contrôle d’un robot (Pixel), apprendre à réparer des objets (Repaire), transformer un objet en manette (Makey Makey), tester la réalité virtuelle ou le Fablab (Muséomix Alsace)…
Les familles, visiteurs majoritaires de cette journée, se sont attardées, prenant le temps de découvrir plusieurs activités.
« J’étais déjà venu tester la broderie numérique. J’avais envie de revenir découvrir les autres activités », affirme Alexis, huit ans, attablé avec son papa autour d’une console musicale qu’il faut activer à quatre mains.
Tout près d’eux, Aissam, onze ans, un casque sur les oreilles, est absorbé par la musique qu’il compose. Devant lui, les touches de piano d’un clavier numérique sur tablette. « Nous participons régulièrement aux activités ; les enfants aiment le numérique » explique Nathalie, sa maman.
Pour Clémence, neuf ans, tout est intéressant, tandis que son grand frère Grégoire préfère les jeux vidéos. Quant à leur sœur aînée Agathe, 17 ans, c’est Z-Est radio qui l’attire. « Le numérique occupe une place de plus en plus importe dans les choix d’orientations scolaires » remarque Audrey, leur maman. « Ce type de lieu leur permet de se projeter avec une vision plus concrète de cet univers. »
Rendre le numérique « accessible à tous »
« Les gens aiment être émerveillés, mais c’est de plus en plus difficile de capter leur attention » observe Emmanuelle, bénévole chez Le Repaire « Ce que j’aime, c’est les émerveiller eux-mêmes en leur permettant de passer de la théorie à la pratique, de les accompagner et de les faire monter en compétences en les aidant à développer des projets concrets. »
« Au Shadok, les usagers rencontrent des experts. Ils peuvent tester, rencontrer, échanger, inventer. Notre vocation, c’est d’agir pour l’inclusion numérique, le rendre accessible à tous en luttant contre les inégalités. Notre approche est ludique, collaborative, inclusive et bienveillante » précise Jérôme Trimaci, directeur de la CyberGrange.
Des objectifs atteints selon plusieurs visiteurs qui ont apprécié la convivialité et la détente de la journée.