Durant des siècles, les fabricants eux-mêmes étaient chargés de la vérification des armes. L’épreuve ne devient obligatoire qu’en 1700 pour les canons des armes de chasse et de guerre. Dès 1716, Pierre-François Girard, entrepreneur de la Manufacture royale fait construire un premier banc d’épreuve dans le quartier de l’Heurton, près du Chavanelet.
Les armes éprouvées sont poinçonnées des palmes du martyre de Saint-Étienne
En 1763, l’épreuve royale déménage au cœur du quartier armurier, sur la place Chavanelle, à l’emplacement de l’ancienne loge et pas de tir des arquebusiers. Mais face aux plaintes des fabricants soumis à des charges trop fortes pour les fusils de chasse, un décret royal de 1782 distingue l’épreuve des armes « bourgeoises » de celle des armes de guerre.
Les armes éprouvées sont désormais poinçonnées des palmes du martyre de Saint-Étienne, empruntées au blason de la ville, garantissant la fiabilité des…