Après trois ans de guerre, les drones employés par Moscou et Kiev sont désormais centraux dans le conflit en Ukraine. Responsables d’une part grandissante des pertes subies par les deux camps, les engins pilotés à distance sont également au cœur d’une course à l’armement, chaque belligérant tentant de perfectionner ses modèles tout en développant des défenses face aux drones adversaires.
Mettre hors d’état de nuire un ordinateur russe
Si l’Ukraine connaît de nombreux succès dans son développement de tactiques, traquant par exemple les drones à fibre optique russes ou se servant de ses propres modèles pour cibler l’artillerie de Moscou, Kiev semble avoir également imaginé des plans en cas d’échec de ses opérations.
Forbes souligne en effet la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo, vraisemblablement d’origine russe, dans laquelle un drone ukrainien capturé transmet un virus à l’ordinateur auquel il est connecté.
Les armes utilisées dans la guerre en Ukraine
« Les Russes se plaignent que les drones de combat ukrainiens sont souvent infectés par des virus informatiques », remarque le post Reddit qui a publié la vidéo originelle.
Les variantes [du virus] incluent la mise hors-service du port USB, l’empêchement du rechargement de l’ordinateur, ou l’utilisation du drone pour révéler sa localisation.
Entraver le décryptage par Moscou des drones ukrainiens
Si cette méthode permet de causer des dégâts mineurs, elle n’est pas capable de mettre hors-service un système informatique entier. Ces tactiques diminuent en revanche la capacité russe à étudier les drones adverses, nécessitant une analyse approfondie de leur fonctionnement interne, et empêchent les soldats de la Russie de reprogrammer les drones ukrainiens pour les employer à leur propre compte.
De quoi donner un coup de pouce aux équipes de drones ukrainiennes, alors que les avancées technologiques rapides dans ce domaine rendent chaque nouveau modèle obsolète en l’espace de quelques mois.
Alternant au sein de la rédaction de GEO.FR, Benjamin envisage de faire sa carrière dans le journalisme une fois ses études menées à leur terme. C’est au sein d’un passage dans la presse quotidienne régionale que son intérêt pour le journalisme web s’est développé, entre variété des sujets, actualité toujours brûlante à traiter et challenge de devoir rendre son article dans les temps. Principalement concentré sur la rubrique géopolitique de GEO.FR, il tente d’apporter des clés de lecture dans un monde en plein bouleversement. Il aide également à l’occasion au tournage des différents formats vidéos de GEO.FR, retrouvables sur le compte Instagram @geo_france et les autres réseaux sociaux, afin de retirer un maximum d’expériences de son passage dans la rédaction. Dans son temps libre, Benjamin se consacre plutôt à la cuisine, du Mexique au Japon en passant par le Liban, mais aussi la lecture, peu importe l’auteur et même le genre, ou encore le jardinage. Il économise par ailleurs pour pouvoir partir découvrir le monde, en commençant par les endroits les plus dépaysants si possible : une passion partagée par l’ensemble de la rédaction, qui donne de nombreuses idées de sujets qui finissent parfois sur le site web.
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