Il est accusé de viols et d’agressions sexuelles par plusieurs
femmes. Gérard Miller, imminent psychanalyste
français nie
les accusations dont il fait l’objet. Alors qu’une enquête est
ouverte, les journalistes Alice Augustin et Cécile Ollivier
enquêtent depuis 2023 sur cette affaire hors-normes et publient un
livre, Anatomie d’une prédation, aux éditions Robert
Laffont.
Pour nos confrères du Parisien, les
deux journalistes reviennent sur des détails glaçants, notamment
l’emprise que pourrait avoir Gérard Miller sur ses
potentielles victimes : “À Paris-8, où il dirigeait le
département de psychanalyse, il était aussi admiré. Il demandait
régulièrement à certaines étudiantes — jamais des étudiants — de
rester après son cours, au prétexte d’une idée à développer, et
il lançait des hameçons, les invitant à venir chez
lui”, indique Alice Augustin.
Gérard Miller aurait agressé une amie de sa compagne
actuelle
Et ses tentatives pour attirer des jeunes femmes ne se seraient
pas arrêtées là : “Il a aussi tenté sa chance lors de tournages
de films, notamment auprès d’Anna Mouglalis et de Marianne
Denicourt, qui en parle pour la première fois. Et il aurait
violé la petite amie de son beau-fils, Narjess, lors d’une
séance d’hypnose au Club Med, en Tunisie. Elle a porté
plainte”.
Puis, il y aurait aussi un membre de l’entourage de
sa compagne, qui a accouché récemment : “La professeure de
piano de ses enfants et une amie de la sœur d’Anaïs
Feuillette, son actuelle compagne avec qui il a deux
enfants, feraient également partie de ses victimes. Plus le temps
passe et plus le nombre de plaignantes augmente”, constate la
journaliste.
Le psychanalyste aurait attiré de
nombreuses jeunes filles dans ses filets lors de leur présence sur
des plateaux de télévision
Sur les plateaux de télévision aussi,
Gérard Miller, qui a brisé le silence dernièrement, aurait
profité de son aura et de sa notoriété pour attirer des jeunes
femmes, en admiration : “Les techniciens et les assistantes de
production qui ont accepté de nous parler disent avoir repéré ce
qu’ils appellent ‘son manège’. Ils le voyaient discuter
avec les jeunes filles au premier rang du public, avant l’émission
ou pendant la pause”.
Mais pour ceux qui étaient témoins de ces scènes, Gérard Miller
n’était que bon parleur. “En régie, ils entendaient ses
conversations aguicheuses. Mais c’était un sujet
de raillerie parce que Gérard Miller leur faisait penser au
personnage de Michel Blanc dans les Bronzés, un Don Juan un peu
ridicule”. Pour autant, de nombreuses femmes ont porté plainte
contre Gérard Miller.