Synonyme d’apéritifs au soleil et de longues soirées d’été, le rosé a conquis une place de choix sur les tables françaises. Si bien qu’en 2022, une bouteille de vin consommée sur dix à travers le monde, est une bouteille de rosé, selon l’Observatoire mondial du rosé. Produit tendance et boisson phare de l’art de vivre à la française, il bénéficie d’une image fraîche et festive qui séduit aussi bien les néophytes que les connaisseurs. Mais dans les rayons des supermarchés, l’offre complique le choix. En 2022, 60 Millions de consommateurs a donc mené une grande enquête comparative sur une trentaine de vins rosés secs issus de quatre grandes appellations : Côtes-de-Provence, Bandol, Tavel et Bordeaux. Dégustés à l’aveugle par un jury d’experts, ces crus ont été notés selon leur qualité gustative, leur équilibre et leur rapport qualité/prix. Or, tous ne méritent pas de trôner sur votre table cet été.
- Les rosés de Bordeaux
C’est la famille de vins la moins bien notée du banc d’essai. Malgré des prix attractifs à 5,71 € en moyenne, les rosés de Bordeaux déçoivent les experts. En cause, des vins jugés plats, peu expressifs et manquant de finesse. Seul le Château Suau bio 2021 sort du lot avec une note de 13,5/20, grâce à sa vinification biologique et ses arômes plus structurés. Les autres bouteilles testées dans cette appellation peinent à convaincre. Selon le magazine, les bordeaux rosés affichent seulement (…)
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