Par
Thomas Blanc
Publié le
18 juil. 2025 à 6h08
Elle a décidé de sortir les muscles, contre la délinquance et les trafics dans le centre-ville de Marseille.
La préfecture des Bouches-du-Rhône gonfle ses effectifs afin « d’être encore plus visible et dissuasive » fait-elle savoir par voie de communiqué.
Les points de deal du centre-ville « pilonnés »
La préfecture annonce l’arrivée « d’un renfort de 25 effectifs de la police nationale, affectés notamment aux brigades de sécurisation de terrain du centre-ville » ainsi que la mise en poste « d’une compagnie républicaine de sécurité dans le centre-ville ».
L’objectif est clair, « pilonner les points de deals […], assécher le trafic, siphonner l’argent des réseaux et interpeller leur main-d’œuvre. »
Le nombre grandissant de forces de l’ordre dans le centre-ville vise à saturer l’espace, à des fins dissuasives notamment.
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Dans les quartiers Belsunce (1er) et Porte d’Aix (1er, 2e et 3e) 40 nouvelles caméras ont été déployées afin de répondre aux exigences du plan Marseille en Grand. « Ce réseau de vidéos protection, essentiel pour interpeller et résoudre les crimes et délits, continuera de se déployer, en lien étroit avec les services de la ville de Marseille, avec 310 caméras prévues. »
400 interpellations en 2025
Depuis le début de l’année, la police a procédé à 400 interpellations relatives au trafic dans le centre-ville de Marseille, une hausse de 14 % par rapport à même période en 2024 d’après les chiffres de la police.
Parmi eux, « une part importante est en situation irrégulière » toujours d’après la préfecture de police. Face à cela « une stratégie visant à systématiser la réponse administrative face à ces situations en complément de la réponse judiciaire est déployée. »
Des habitants concernés
« Sur ce secteur, il convient de saluer le travail remarquable des collectifs d’habitants et des associations, en lien avec les élus », se félicite la direction de la police du département.
La communication avec les forces de l’ordre, notamment lors de rencontre les réunissant avec les policiers locaux « permet de travailler au plus porche de la réalité et traiter sans attendre les remontées des riverains. »
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