Trois cas autochtones de chikungunya ont été identifiés sur la commune de Castries, où un cas autochtone avait déjà été identifié le 2 juillet dernier.
Trois cas autochtones de chikungunya ont été identifiés sur la commune de Castries, dans l’Agglomération de Montpellier.
« Il n’y a pas d’inquiétude sur l’état de santé des personnes, nous avons été informés par l’ARS qu’un traitement serait effectué ce vendredi 18 juillet, à partir de 23 heures, dans le centre du village, et le parc du château », confirme Claudine Vassas-Mejri, maire du village, qui fait le lien avec un précédent cas, le 2 juillet dernier.
Il y avait alors un doute sur la zone de contamination : « Les zones potentielles de contamination identifiées sont la commune de Saint-Brès et la commune de Castries », indiquait Santé publique France. La personne malade vivait à Saint-Brès, mais travaillait à Castries.
En attente de conseils
« Nous n’avons pas d’inquiétude particulière, le Jeudi gourmand, organisé dans la soirée de jeudi, a été maintenu. Mais les gens sont en attente de conseils pour se protéger du virus », précise Claudine Vassas-Mejri.
Trois cas autochtones de chikungunya, c’est-à-dire constatés chez des personnes qui n’ont pas voyagé dans des zones où le virus circule de façon endémique, ont déjà été identifiés depuis le début de l’été : à Prades-le-Lez, le 27 mai, Bernis, dans le Gard, le 11 juin, et Saint-Brès/Castries, le 2 juillet.
Les conseils à suivre
« En adoptant les bons gestes, chacun peut se protéger et protéger ses proches », informe la commune de Castries dans un message transmis à ses administrés, sur la base des informations communiquées à la commune par l’ARS.
Il est ainsi conseillé d' »appliquer un répulsif cutané, particulièrement le matin et en fin de journée, installer des moustiquaires pour les nouveau-nés ou les personnes alitées, porter des vêtements couvrants et amples, utiliser un ventilateur pour éloigner les moustiques, consulter immédiatement son médecin traitant en présence de symptômes évocateurs, forte fièvre, douleurs articulaires ou musculaires, fatigue, maux de tête, éruption cutanée ».
Et pour éviter la prolifération des moustiques : « Supprimer les eaux stagnantes dans lesquelles les moustiques se développent, en suivant des gestes simples et efficaces à faire une fois par semaine, vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau, ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau, fermer hermétiquement ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau ».
Dans son bulletin hebdomadaire du 16 juillet, Santé publique France faisait état de 12 foyers de transmission du chikungunya totalisant 31 cas, « dans les régions Paca, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et pour la première fois Grand Est et Nouvelle Aquitaine ».
Le « foyer le plus étendu » touche Salon-de-Provence, avec 13 cas identifiés sur la ville et les communes voisines de Grans et Lambesc.