DÉCRYPTAGE – Depuis 2010, leur nombre a doublé au grand dam du gouvernement qui y voit un poste d’économies.

La chasse aux économies est ouverte. Et pour trouver 43,8 milliards d’euros, toutes les pistes sont bonnes pour le gouvernement. Parmi la liste de mesures évoquée par François Bayrou et ses ministres ce mardi 15 juillet : la lutte contre la multiplication des ruptures conventionnelles.

En aval de la présentation du premier ministre, Astrid Panosyan-Bouvet a évoqué les «abus» de ce dispositif. Depuis sa création en 2008, la pratique s’est largement démocratisée dans les entreprises. Pour les salariés, c’est une porte de sortie en douceur pour quitter un poste tout en bénéficiant d’allocation chômage. Pour les entreprises, la rupture conventionnelle permet de se défaire d’un salarié devenu trop cher ou moins productif. En 2024, plus d’un demi-million de ruptures conventionnelles ont été signées. Un chiffre stable depuis 2022, mais deux fois supérieur à celui de 2010.

Un dispositif qui ouvre des droits au chômage

Le succès de ces accords à l’amiable entre employés et employeurs n’est pas vraiment du goût de l’État. La ministre du Travail…

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Le Figaro

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