Par

Nicolas Gosselin

Publié le

18 juil. 2025 à 12h36

Mardi 15 juillet 2025, le Premier ministre a présenté son plan budgétaire pour l’année 2026 et il prévoit une cure d’austérité pour réduire le montant de la dette. Outre sa proposition de supprimer deux jours fériés pour les travailleurs, cet effort de redressement des dépenses publiques s’adresse aussi aux collectivités. Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, déplore « son irresponsabilité vis-à-vis des services publics locaux du quotidien rendus aux Français autant qu’injuste à l’égard des collectivités qui, elles, équilibrent leurs budgets ».

Pour Bordeaux, un trou de 6 à 9 millions d’euros

Au total, François Bayrou réclame aux collectivités une contribution à hauteur de 5,3 milliards d’euros, soit plus du double qu’en 2025 alors qu’à l’époque, la nouvelle avait déjà fait bondir les élus locaux, dont Pierre Hurmic. En 2026, le maire bordelais estime que « les mesures annoncées pourraient pénaliser en 2026 à hauteur de 6 à 9 millions d’euros la Ville de Bordeaux »

Ce dernier parle de « ponction aveugle » et reproche au gouvernement – « au-delà du piège mortel de la dette évoqué » – son inaction climatique. « Cette impasse retardera fortement les investissements de la transition écologique, impératifs et urgents », plaide l’élu écologiste.

« Nos villes, trop sévèrement sanctionnées, n’ont pas vocation à entretenir un État si mal géré et à suppléer les graves carences d’un gouvernement si inconsistant qu’il en devient inquiétant », conclut-il.

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