Un épisode de sécheresse majeur dans la région-capitale pourrait « gravement perturber » les activités, engendrant des coûts économiques pouvant atteindre 2,5 milliards d’euros. Les coûts directs représenteraient 70 % du coût économique total et les industries manufacturières et l’agriculture seraient en première ligne. C’est la conclusion implacable d’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) intitulée Adapter l’Île-de-France aux risques de raréfaction de l’eau et rendue publique ce lundi matin.

Dès janvier dernier, le Centre d’observation du commerce, de l’industrie et des services d’Île-de-France (CROCIS-IDF), qui dépend de la CCI francilienne, avait tiré le premier. L’organisme soulignait le manque de prise de conscience des petites et moyennes entreprises concernant cet enjeu, dans une étude une étude au titre des plus explicites : L’adaptation au changement climatique, un enjeu encore largement sous-estimé par les PME franciliennes. En cas de crue majeure, décrivait le CROCIS, les dommages directs pourraient s’élever à jusqu’à 30 milliards d’euros dans la région-capitale pour celles-ci.