Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 18 juillet, 1.241e jour du conflit.
Le fait du jour
L’Union européenne a adopté ce vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie. « L’Union européenne vient d’adopter l’un des paquets de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a salué la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Une décision également saluée par la France. « Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu » en Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une invasion à grande échelle en 2022, a écrit sur X le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Les nouvelles sanctions rises par l’UE contre la Russie prévoient, entre autres, un abaissement du seuil du prix du pétrole brut russe, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15 % de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché. Le seuil était jusqu’à présent fixé à 60 dollars le baril, un prix jugé trop élevé, compte tenu du niveau actuel des prix du pétrole sur le marché.
La déclaration du jour
« Il faudra bien sûr analyser le nouveau paquet [de sanctions] afin d’en minimiser les conséquences. Mais, en plus de cela, chaque nouveau paquet ajoute un effet négatif pour les pays qui s’y joignent. »
Le Kremlin, via son porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé vendredi qu’il ferait en sorte de « minimiser » les conséquences des sanctions européennes tout juste annoncées, promettant que celles-ci auraient des « effets négatifs » pour les pays qui les ont imposées et jugeant qu’il s’agissait d’une « arme à double tranchant ». « Nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous considérons ces restrictions unilatérales comme illégales et que nous nous y opposons », a-t-il rappelé lors de son briefing quotidien auquel participait l’AFP.
Le chiffre du jour
105. Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers « fantômes » à leur liste noire de navires qui compte désormais 444 navires, a précisé la Commission européenne dans un communiqué.
L’UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires « fantômes » ou aidant les Russes à contourner les sanctions. « Pour la première fois », l’UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s’est félicitée Kaja Kallas.