INFO LE FIGARO – Ces infrastructures «modulaires», que le ministre de la Justice est allé visiter en Allemagne vendredi, accueilleront des détenus en fin de peine ou condamnés à de courtes durées. Une première sortira de terre à l’automne 2026 dans l’Aube.

Façon « team building ». Gérald Darmanin n’a pas mené le ministère de l’Intérieur par la force, il ne le fera pas davantage Place Vendôme. Question de temps et de tempérament : le ministre de la Justice en poste préfère gouverner à la conviction et, comme il le dit, « emmener les professionnels vers les projets, pour qu’ils nous accompagnent ». « Il y a des résistances, mais il faut écouter et convaincre », ajoute-t-il.

C’est le cas dans le dossier des prisons préfabriquées, ces infrastructures que le garde des Sceaux souhaite voir sortir de terre pour incarcérer les détenus en fin de peine, ou condamnés pour de courtes durées. Un projet loin de faire l’unanimité chez les surveillants pénitentiaires, inquiets d’une dégradation rapide de ces prisons « modulaires » et de leurs conditions de travail.

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«Il faut construire beaucoup et plus vite»

Aussi vendredi dernier, comme il l’a fait il y a quinze jours en Angleterre, Gérald Darmanin a embarqué les quatre grandes organisations syndicales de la pénitentiaire – la CGT…

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