Après cette (courte) semaine, merci le 14 juillet, il est déjà l’heure d’être en week-end. Pour ceux qui attendent avec impatience les vacances, accrochez-vous. Pour faire passer le temps, pourquoi ne pas vous rendre dans les salles obscures ? Un bon film est toujours l’occasion de s’évader pendant quelques heures, loin du train-train quotidien.

Si vous avez déjà vu les perles du moment, comme Superman ou Elio, pas de panique. Comme chaque fin de semaine, nous avons épluché le box-office pour vous présenter 3 très bons films tout juste sortis, et une pépite à rattraper. C’est parti !

Eddington

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Après Midsommar, Hérédité et Beau is afraid, Ari Aster est de retour avec Eddington, présenté en compétition au Festival de Cannes en mai dernier. Le réalisateur s’éloigne du cinéma d’horreur et signe ici une sorte de western plus contemporain aux notes de thriller. Joaquin Phoenix incarne un shérif d’une petite ville du Nouveau Mexique en pleine lutte contre le maire, interprété par Pedro Pascal. La raison de leur différend ? Le port du masque, ou plutôt le refus, pendant la pandémie de Covid-19. Voilà de quoi mettre le feu aux poudres et diviser profondément la ville et les concitoyens.

Perché, amer, provocateur, satirique… Eddington marque les esprits. Outre des messages percutants, le long métrage d’Ari Aster brille par une photographie léchée, une mise en scène soignée et un casting 5 étoiles, Emma Stone (La La Land) et Austin Butler (Elvis) sont remarquables. La presse comme les spectateurs d’AlloCiné sont conquis, avec les notes respectives de 3,4 et 3,6 sur 5.

Les Schtroumpfs

Quoi de mieux qu’une excursion en compagnie des Schtroumpfs pour passer un bon moment en famille ? Alors que nos amis bleus vivaient une vie relativement paisible, voilà que le Grand Schtroumpf est kidnappé par Gargamel et Razamel. Pas le choix : la Schtroumpfette et le Schtroumpf Sans-Nom partent en mission pour le retrouver, quitte à faire le tour du monde. Une aventure démentielle les attend.

Les Schtroumpfs devrait ravir les petits comme les plus grands avec une identité graphique qui détonne. Il s’agit d’un bon divertissement, parfait pour les vacances estivales.

Dìdi

Nous voilà en Californie, en plein été 2008. Chris, surnommé Dìdi, a 13 ans et grandit entre deux mondes. Chez lui, on parle chinois et les coutumes doivent être respectés, au risque de se faire houspiller par Chungsing, la mère de famille. Mais dehors, c’est le royaume de la liberté, entre le skate, les potes et les premiers émois. Dìdi est un coming of age comme on les aime tant : on suit ce jeune garçon qui cherche sa place et pour qui cet été marquera un véritable tournant.

Dìdi séduit par sa justesse, son authenticité et sa nostalgie, alors que YouTube et Facebook font leurs débuts. Le protagoniste est particulièrement attachant, brillamment incarné par Izaac Wang, et on suit ses “aventures” avec beaucoup de plaisir. Récit initiatique touchant et semi-autobiographique, Dìdi nous invite à replonger dans notre adolescence, une expérience finalement très universelle qui devrait parler à tout le monde, avec une photographie et une réalisation aux petits oignons. Coup de coeur..

Le rire et le couteau

Envie de voyager ? Le rire et le couteau vous emmène dans une métropole d’Afrique de l’Ouest en compagnie de Sergio, ingénieur environnemental venu travailler sur la construction d’une route entre le désert et la forêt. Alors qu’il se lie à Diara et Gui, dans une relation intime et déséquilibrée, il apprend que son prédécesseur a mystérieusement disparu. Malgré sa durée (3h30 !), Le rire et le couteau vaut le détour. Véritable surprise, le long métrage n’est comparable à aucun autre. Sorti la semaine dernière, Le rire et le couteau a fait vibrer la presse (4,1/5) et les spectateurs d’AlloCiné (4/5).

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