Jonathan Anderson, en avril. Jonathan Anderson, en avril. DAVID SIMS

Décor empruntant à une salle de musée, avec deux tableaux de Jean Siméon Chardin accrochés aux murs ; veste Bar revisitée dans des tweeds irlandais du Donegal ; queues-de-pie modernisées et gilets du XVIIIe siècle associés à des bermudas cargos aux plis millefeuille… Pour son premier défilé homme pour Dior, le 27 juin, sur l’esplanade des Invalides, à Paris, Jonathan Anderson a distillé ses codes au sein de la marque de l’avenue Montaigne : références multitemporelles, approche « curatoriale », fluidité des genres, poésie contemporaine…

Succédant à Maria Grazia Chiuri et à Kim Jones, il est devenu le premier directeur artistique à superviser l’ensemble des collections mode de la maison (haute couture, prêt-à-porter, homme, femme). Après douze années à la tête de Loewe, où il a redéfini l’identité de la griffe espagnole, le créateur britannique accède à un nouveau palier symbolique et institutionnel.

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