Déchet produit par le foie ou issu de l’alimentation, l’oxalate de calcium peut, en cas d’une concentration excessive, former des calculs rénaux.
Olga Yastremska, New Africa, Afr / New Africa – stock.adobe.com
Des chercheurs ont réussi à implanter une bactérie intestinale génétiquement modifiée chez des patients pour éliminer le composé à l’origine des calculs rénaux.
Fréquents, douloureux, souvent récidivants, les calculs rénaux concernent près d’un adulte sur dix. Quand il faut retirer les calculs, cela passe par une intervention chirurgicale ou par des techniques de fragmentation à l’aide d’ondes de choc ou de lasers. Mais les options pour prévenir leur formation restent très limitées, et reposent principalement sur une hydratation intensive et des mesures diététiques strictes. C’est pourquoi des équipes de recherche s’activent à développer de nouvelles approches avant l’apparition des symptômes douloureux. Parmi les pistes explorées, celle de la thérapie microbienne. Le principe ? Introduire dans l’intestin des bactéries modifiées capables de dégrader directement la formation d’oxalate de calcium, un composé responsable de la formation de calculs rénaux. Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Stanford et de la société spécialisée en ingénierie microbienne Novome Biotechnologies, à San Francisco, ont présenté des résultats prometteurs…
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