Le 7 juillet, à la tombée du soleil, une péniche a accueilli le gotha mondial de l’IA pour une soirée sur la Seine, prélude au Raise Summit, devenu en moins de deux ans un événement incontournable.

À bord, alors que l’ embarcation longeait le Grand Palais, Notre-Dame et le Louvre, on pouvait croiser Youssef El Manssouri, fondateur de Sesterce, une start-up française en plein essor dans l’infrastructure cloud consacrée à l’IA ; Gautier Cloix, ancien de Palantir aujourd’hui à la tête de H, une jeune pousse française qui veut nous assister dans un nombre croissant de tâches, ou encore Damien Lucas, PDG de Scaleway, acteur clé du cloud souverain. Ces Français se retrouvaient au milieu de personnes ayant, pour la plupart, traversé le globe pour venir à Paris. Parmi elles : Andrew Feldman, fondateur de l’entreprise américaine Cerebras Systems, réputée pour ses supercalculateurs dotés de puces IA géantes. Laura Modiano, responsable des start-up européennes chez OpenAI, a profité de l’occasion pour s’entretenir avec Tao Zhang, cocréateur de Manus AI, étoile montante de l’IA basée à Singapour, ou encore Thomas Wolf, le directeur scientifique de Hugging Face.

Une vision aussi ambitieuse que dérangeante

Le clou de l’événement est toutefois survenu le lendemain, lorsque Eric Schmidt, ancien PDG de Google (2001-2011), a livré à l’occasion du sommet qui s’est déroulé au Carrousel du Louvre une vision aussi ambitieuse que dérangeante d’un avenir où des systèmes surpasserai […] Lire la suite