Posted On 19 juillet 2025

Les Grenoblois peuvent être très, très inquiets. La liste Piolle/Ruffin est sortie du bois et la caricature d’elle-même par elle-même atteint son paroxysme. 

Laurence Ruffin, Lucille Lheureux, Margot Belair, Nicolas Beron-Perez (la caution PC) composent la grosse caisse chargée d’occuper le terrain médiatique jusqu’à l’automne en prétendant « des écoutes, des rencontres » alors qu’ils ont engagé en toute opacité des tractations âpres avec LFI qui entend peser lourd et qu’il s’agit toujours pour eux de plumer la volaille socialiste en récusant ce que le PS représente idéologiquement : cette social démocratie exécrée. Ils se livrent donc à Place Gre’Net.


Sur Place Gre’Net, Margot Belair, Laurence Ruffin, Lucille Lheureux, Nicolas Beron-Perez posent façon faussement bucolique dans le parc Pompidou, 5,5 hectares au coeur de Grenoble, une réalisation… de la municipalité Carignon. Leur valeur ajoutée ? Les tags qu’on voit sur le muret … Source photo : Place Gre’net

LES GRENOBLOIS N’ONT DROIT À AUCUNE INFORMATION SUR LES TRACTATIONS

Les grenoblois n’ont pas droit à un seul mot, une seule information sur ces tractations, les conditions posées par les uns et les autres. Place Gre’Net a seulement droit à l’info selon laquelle elles ont lieu. Les pratiques de la secte au pouvoir ne changent pas. On amuse la galerie avec « le recueil de la parole des grenoblois » et « toutes les personnes ont envie de parler » précise même Laurence Ruffin (!).

L. LHEUREUX (Verts/LFI) « PORTE CETTE HUMILITÉ »…

Lucille Lheureux, fidèle à elle-même, allant plus loin : « Ce n’est pas parce qu’on a discuté avec les gens depuis dix ans qu’on doit cesser de le faire. On ne doit jamais cesser de cultiver le dialogue. Ce que nous portons, c’est la responsabilité d’avoir de la considération envers les personnes, de toujours avoir cette humilité de ne pas parler à la place des gens » ( Place Gre’Net). Il faut oser.

Que font-ils ? « On trouve des mots ensemble pour faire le lien entre un projet politique de gauche écologiste ». 

« ENTENDRE LES CRITIQUES ? » ÇA DEVIENT UN PEU FLOU 

Florent Mathieu (Place Gre’Net) fait son travail et pose la question selon laquelle le « recueil des paroles des Grenoblois présuppose-t-il une capacité à entendre les critiques qu’ils pourraient adresser à la majorité sortante ? ». À ce sujet c’est un peu flou. Margot Belair veut « comprendre leurs fondements ». Mais Nicolas Beron-Perez estime que « la plupart des gens » sont « rarement critiques sur le bien fondé de l’action ». En creux on pourrait discuter seulement de la méthode. Et encore. 

L. LHEUREUX ET LA NÉCESSITÉ « DE DÉCISIONS PARFOIS VIOLENTES »

Car Lucille Lheureux, là encore, ferme le banc puisque « l’intérêt général nécessite des décisions parfois violentes, parfois difficiles ». Evidemment les élus Rouge/Verts incarnent l’intérêt général quand ils tuent le commerce d’une femme seule rue Diderot, font vivre des familles modestes dans des conditions indignes dans le logement social, quand ils font baisser le rideau à des dizaines de dizaines de travailleurs, pour ne citer que quelques exemples. « L’humilité » a ses limites.


Il faut se méfier des présentations bucoliques des Rouge/Verts. À Gauche … Lucille Lheureux avec Piolle et Hugo Prévost, l’ex député LFI de la 1ère circonscription contraint de démissionner car accusé de violences sexistes et sexuelles. À droite, Olivier Bertrand, un apparatchik des Verts/Ades de la secte Avrillier et Jérôme Cucarollo, autre apparatchik, conseiller départemental, compagnon de Margot Belair. Une enquête a été ouverte en 2023 pour « soupçons de favoritisme » pour des marchés sans appel d’offres entre le CCAS de la ville et la société de transport Toutenvélo, la société qu’il préside. À les voir on leur donnerait le Bon Dieu sans confession.

PENDANT CE TEMPS, LE RAPPORT DE FORCES DE NÉGOCIATIONS ACHARNÉES

On est frappé par la répétition de la story des municipales précédentes avec les fausses consultations et les faux citoyens qui n’existent pas, tandis qu’existent bien les apparatchiks avec lesquels le quatuor négocie de façon acharnée pour les places et éviter notamment une liste autonome LFI. Et le rapport n’est que de force quand on sait que LFI a désigné Allan Brunon pour seconder Elisa Martin dans cette négociation.

L. RUFFIN : « IL Y A DES QUESTIONS SUR LE LOGEMENT » (!) 

Comment peuvent-ils espérer tromper une troisième fois les grenoblois ? D’autant que Laurence Ruffin et ses soutiens expriment un retour des grenoblois d’une pauvreté abyssale. « Il y a des questions sur le logement. On a parlé de la question de l’accès aux droits et du sens de l’action publique». Ou encore  » le logement, cheval de bataille principal ». Eux qui ont ghettoïsé des quartiers entiers, prétendent construire encore 5000 HLM supplémentaires alors qu’ils n’ont ni le premier sou, ni le foncier pour le faire. Mais l’important est « la question du logement ». Pas la réponse…

AUCUNE QUESTION SUR L’INSÉCURITÉ, LA MALPROPRETÉ, LE STATIONNEMENT

Ils n’ont entendu aucune question sur l’insécurité, la malpropreté, le stationnement, l’attractivité… Pourtant un sondage Ipsos réalisé pour GrenobleMag relevait que les grenoblois étaient mécontents à 54 % sur la circulation,  à 57% pour le stationnement et à 71 % sur la sécurité.

Ils n’ont rencontré aucun de ces Grenoblois. Une démonstration de la fausseté complète de l’opération totalement inventée pour les médias. Ce sont des menteurs. 


Pendant ce temps, Grenoble-réalité au mois de juillet, voiture bélier cours de la Libération, incendie criminel probablement antisémite à Hoche, espace public Alsace Lorraine…

LA VICTOIRE IDÉOLOGIQUE MAJEURE : LE VIDE DU BILAN 

Côté vide du bilan on tutoie les profondeurs. Pour les élus sortants, la majorité municipale a remporté « une victoire idéologique et culturelle majeure ». Et de citer « les autoroutes à vélo, la gratuité des bibliothèques ou la réduction de la publicité ». 

IL FAUDRAIT LOUER NOS SEIGNEURS POUR LEURS ÉCHECS 

Comme s’ils avaient inventé les voies cyclables, n’avaient fermé aucune bibliothèque et supprimé la publicité dans l’espace public ! Sans compter à ce sujet qu’ils ont fait perdre 4M€ de recettes de JCDecaux par mandat et que la réduction de la publicité a été largement compensée par la permissivité accordée aux tags qui ne rapportent rien, coutent et dégradent l’espace public. 12 ans pour ça ! Et rien d’autre ? Avec + 30 % d’impôts. Il faudrait louer Nos Seigneurs ? 

N.BERON-PEREZ (PCF) SE VERRAIT BIEN PREMIER ADJOINT 

Sur ces bases de sable, Nicolas Beron-Perez qui se verrait bien succéder à Isabelle Peters l’actuelle Première Adjointe communiste, puisque le Maire Verts/LFI serait une femme, parvient à cette conclusion sans appel : « C’est comme si on avait déjà gagné ».  

DANS LA CONTINUITÉ PIOLLE SUR LE FOND ET LA FORME

Il faut les lire pour mesurer leur outrecuidance, leur suffisance et leur mépris des Grenoblois. Leur montage politicien se situe dans la continuité de la lettre de Piolle, financée par les contribuables, qui a choqué tant de nos concitoyens par ce satisfecit ridicule de Lui à Lui. 


Les collectifs « Réconcilier Grenoble » et « la gauche qui agit » sont identifiés, actifs et travaillent sérieusement à un projet avec Alain Carignon, ici avec Anouchka Michard, Charah Bentaleb, Judith Thermoz

L. RUFFIN (Verts/LFI) CAMPE HORS SOL POUR ÉVITER LA BASE RUGUEUSE

En justifiant « des décisions parfois violentes » Lucille Lheureux démontre que les sortants n’ont rien entendu des souffrances infligées à nombre de Grenoblois et qu’ils ne les entendront pas demain non plus si Laurence Ruffin était élue, elle qui campe hors sol pour éviter tout contact avec la base rugueuse.

HÉRITIÈRE DU SIÈGE DU GRAND TIMONIER 

En prétendant « c’est comme si on avait déjà gagné », Nicolas Béron-Perez est bien représentatif de l’état d’esprit ce cette dernière : héritière du siège octroyé par le Grand Timonier, désignée par Lui, le passage devant les électeurs est une formalité, quasi une contrainte, dont on n’a malheureusement pas le droit de se passer.

UNE GLACANTE CONTINUITÉ DOGMATIQUE

Ce faisant ils confirment leur étonnante cécité, leur refus congénital d’entendre les difficultés qu’ils créent, les situations humaines dramatiques qu’ils engendrent, ils confirment cette glaçante continuité dogmatique qu’ils incarnent. 

AVEC EUX LE PIOLLISME EST AGGRAVÉ ET MULTIPLIÉ PAR QUATRE

Laurence Ruffin, Lucille Lheureux, Margot Belair et Nicolas Béron-Perez devraient renouveler ce type d’opération médiatique encore plus souvent. Avec eux le Piollisme est multiplié par quatre et aggravé. 68 % des grenoblois qui « veulent changer en profondeur l’action municipale » sont donc bien informés. Avec eux ce serait encore pire.