Publié le
19 juil. 2025 à 18h32
La IIIe République battait son plein. La société se déchirait sur l’affaire Dreyfus. La révolution industrielle apportait son lot de bouleversements techniques. Parmi les accomplissements de l’homme et de la machine, le métro. À Paris, la ligne 1 est inaugurée le 19 juillet 1900, avec huit stations reliant la porte Maillot à la porte de Vincennes. Une évolution censée symboliser la montée en puissance de la capitale, hôtesse de l’Exposition universelle.
Un axe stratégique et symbolique pour Paris
Cent vingt-cinq ans plus tard, la ligne 1 a bien changé. Totalement automatisé, le tronçon transporte chaque année des dizaines de millions de voyageurs. De quoi lui conférer une place parmi les lignes les plus fréquentées. De son côté, la RATP a décidé de sauter plusieurs décennies dans le temps pour revenir aux sources du chemin de fer métropolitain. Une plaque intitulée « À la lumière du premier métro » a été apposée sur le quai de la ligne 1 à la porte Maillot.
Du creusement sous la rue de Rivoli aux percées effectuées à la porte de Vincennes, la Régie redéploie ses archives afin de rendre hommage aux ouvriers pionniers. Le texte rappelle également que la ligne 1 était le premier des six réseaux métropolitains déclarés d’utilité publique en mars 1887. Au total, 65 km de chemins ferrés étaient prévus pour accueillir le métro.
Le développement de Paris et de la petite couronne a conduit les autorités à mener des projets d’extension. En 1937, le terminus de la ligne 1 à la porte Maillot est déplacé au pont de Neuilly. Au début des années 1990, l’axe reliant l’ouest à l’est de la capitale subit un nouveau prolongement. Alors que le quartier de la Défense croît, la RATP creuse une station sous la Grande Arche. Une alternative au RER A, déjà saturé. En 2025, la Défense reste la station finale de la ligne 1. De l’autre côté, le château de Vincennes (Val-de-Marne) est son pendant.
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