Par
Thomas Bernier
Publié le
19 juil. 2025 à 12h00
À Marmande, l’art urbain continue d’embellir les murs et de se voir à des centaines de mètres. Ce vendredi 18 juillet 2025, l’Espace jeunes, en partenariat avec le collectif de graffeurs La StreetArterie basé à Agen, a inauguré une fresque géante au CESame à l’issue d’un après-midi placé sous la créativité urbaine.
Le graffiti, un art artistique de plus en plus présent
Le « graff », comme on l’appelle, séduit et attire l’œil curieux des plus jeunes, passionnés par cet art du graffiti sur les murs grâce aux bombes aérosols mêlant à la fois un style bien affirmé et des dessins extrêmement soignés.
Les jeunes entourés du collectif devant l’immense graffiti. ©Thomas Bernier
« C’est un projet important pour nous, explique l’un des membres du collectif StreetArterie dont l’association fête ses dix ans cette année. Le CESame a un potentiel énorme. On est tombé amoureux de l’endroit. Lorsqu’on nous a présenté la feuille de route, on se projetait déjà. Le but, avant tout, c’est d’embellir les murs des lieux ‘tristes’. Si ça ne tenait qu’à nous, on remplirait les murs de toutes les couleurs », s’amuse-t-il au moment de conclure son propos.
« Cela démystifie les préjugés sur l’art urbain »
Natacha Raymond du Bureau information jeunesse (BIJ)
Beaux d’un point de vue artistique, les graffs ont désormais pignon sur rue dans les villes et apportent une vraie plus-value aux endroits où ils sont réalisés par des artistes de rue. « Cela démystifie les préjugés sur l’art urbain, glisse Natacha Raymond du BIJ (Bureau information jeunesse). On pense que l’art du graffiti, ce n’est que de la bombe, mais il y a un vrai travail technique avec le pinceau. Il faut faire absolument la distinction avec le ‘tag’, réalisé à la ‘sauvage’ et le graffiti qui est un art autour du dessin. »
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En parallèle, d’autres fresques ont été réalisées à l’intérieur même du CESame par la StreetArterie et les jeunes durant plusieurs journées.
À l’intérieur du lieu, d’autres graffitis sont représentés sur les murs et embellissent l’ensemble du site. ©Thomas Bernier
« Tout ce travail apporte de la gaieté à un site qui au premier abord était austère, renchérit Loréline Roques, conseillère municipale à la jeunesse et aux conseils générationnels. On le fait revivre à travers un beau projet. Aujourd’hui, le street art a une place centrale dans les villes et ne doit plus se cacher. »
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