LA QUESTION DU JOUR – Tadej Pogacar a, depuis longtemps, fait de ce Tour de France un cavalier seul. Mais les centres d’intérêt ne manquent pas.
Après le triptyque pyrénéen, Tadej Pogacar aperçoit Paris. Son regard traverse les nuages. Une quatrième victoire finale (après 2020, 2021 et 2024) attend le Slovène.
Mais sur la route du Tour, chaque journée peut réserver son lot de surprises. Ce samedi, dans les premiers pourcentages du col du Tourmalet, le Belge Remco Evenepoel, le troisième homme, épuisé, a été contraint à l’abandon. En larmes.
Il reste 7 étapes, des enjeux à tous les étages. Pour la dernière marche du podium (Jonas Vingegaard semble bien accroché à la place de dauphin). Pour le Top 5. Pour le Top 10. Pour de belles victoires d’étapes à aller chercher (au sommet du Ventoux ou du col de la Loze, par exemple). Pour espérer voir fleurir une victoire française (seules les éditions 1926 et 1999 se sont, depuis 1903, terminées sans le moindre bouquet tricolore). Pour suivre la quête de record de Tadej Pogacar (déjà 4 victoires d’étapes, peut-il faire de l’ombre au record détenu par Charles Pélissier, Freddy Maertens et Eddy Merckx avec 8 succès lors d’une édition ?).
Pour les batailles qui vont s’attacher aux différents classements et maillots. Pour le retour des sprinters. Pour la grande première à Montmartre qui promet un bain de foule et un clin d’œil aux Jeux olympiques de Paris 2024… Les raisons de rester accroché à ce Tour ne manquent pas. Parce que le Tour, comme l’écrivait Pierre Chany dans L’Équipe «c’est comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose…». Et parce que ces précieuses journées d’été passent toujours trop vite…