Le président ukrainien se dit de nouveau prêt à négocier directement avec Vladimir Poutine. Pour le moment, le Kremlin n’a pas encore réagi.

lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 19/07/2025 19:42

Mis à jour le 19/07/2025 19:49

Temps de lecture : 1min

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 10 juillet 2025, en déplacement à Rome (Italie). (DOMENICO CIPPITELLI / NURPHOTO / AFP)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 10 juillet 2025, en déplacement à Rome (Italie). (DOMENICO CIPPITELLI / NURPHOTO / AFP)

Kiev fait un nouveau pas vers Moscou. Dans une vidéo diffusée sur son compte Telegram, samedi 19 juillet, Volodymyr Zelensky propose à la Russie de nouveaux pourparlers dans les prochains jours. Dans son message, le président ukrainien précise que le secrétaire du Conseil de sécurité, Roustem Oumerov, a « proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine ».

« Il faut tout faire pour parvenir à un cessez-le-feu. Et la partie russe doit cesser de fuir ses responsabilités », déclare Volodymyr Zelensky, qui se dit à nouveau prêt à négocier directement avec Vladimir Poutine. Pour le moment, le Kremlin n’a pas encore réagi.

« Une rencontre au plus haut niveau est nécessaire pour véritablement assurer la paix. »

Volodymyr Zelensky, président ukrainien

dans une vidéo

Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l’Ukraine de quatre régions et le renoncement à toute aide militaire occidentale.

L’Ukraine avait rejeté ce qu’elle avait qualifié d' »ultimatums », et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu. Le Kremlin a cependant affirmé début juillet être prêt à poursuivre des négociations avec l’Ukraine, après que le président américain Donald Trump lui a donné cinquante jours pour négocier la paix, menaçant de sanctions et annonçant le même jour reprendre des livraisons d’armes à Kiev financées par les pays de l’Otan.