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Les États-Unis obligent les transporteurs aériens
mexicains à
communiquer leurs horaires de vol aux États-Unis

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Le secrétaire d’État Duffy met en garde contre
l’exploitation du
marché américain

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Le ministère des transports reproche au Mexique de réduire
la
concurrence entre les compagnies aériennes

(Ajout d’un commentaire de Delta et d’une menace contre les
vols européens aux paragraphes 4 et 9)
par David Shepardson

L’administration Trump a
déclaré samedi qu’elle prenait une série de mesures contre le
Mexique à la suite de la décision du gouvernement mexicain de
supprimer certains créneaux de vol pour les transporteurs
américains et de forcer les transporteurs de fret américains à
délocaliser leurs opérations à Mexico.

Le secrétaire américain aux transports, Sean Duffy, a
déclaré dans un communiqué que le ministère pourrait rejeter les
demandes de vols en provenance du Mexique si le gouvernement ne
répondait pas aux préoccupations des États-Unis concernant les
décisions prises en 2022 et 2023. Le ministère propose également
de retirer l’immunité de concurrence à la coentreprise Delta Air
Lines

DAL.N

avec Aeromexico GRPAF.PK afin de résoudre les
problèmes de concurrence sur le marché.

Le Mexique est la destination internationale la plus
populaire parmi les voyageurs aériens américains.

Delta a déclaré que si le ministère américain des transports
retirait son approbation, cela « porterait un préjudice
considérable aux consommateurs voyageant entre les États-Unis et
le Mexique, ainsi qu’aux emplois, aux communautés et à la
concurrence transfrontalière aux États-Unis »

Le ministère des transports a déclaré que le Mexique ne
respectait pas l’accord aérien bilatéral depuis 2022, date à
laquelle il a brusquement supprimé des créneaux horaires, puis a
contraint les transporteurs américains de fret à délocaliser
leurs activités en 2023.

Le ministère mexicain des transports et les principales
compagnies aériennes mexicaines, dont Aeromexico, n’ont pas pu
être joints dans l’immédiat pour un commentaire.

M. Duffy a indiqué que le Mexique devait achever les travaux
de construction destinés à réduire la congestion de l’aéroport
international Benito Juarez de Mexico (MEX), mais que ces
travaux n’ont toujours pas eu lieu trois ans plus tard.

« En limitant les créneaux horaires et en exigeant que toutes
les opérations de fret quittent MEX, le Mexique n’a pas tenu sa
promesse, a perturbé le marché et a laissé les entreprises
américaines assumer des millions de dollars d’augmentation des
coûts », a déclaré le ministère.

L’USDOT a également déclaré qu’il pourrait prendre des
mesures à l’encontre des pays européens en raison des
limitations imposées dans les aéroports . « Nous
surveillons les États européens pour nous assurer qu’ils
appliquent le processus d’approche équilibrée pour la réduction
du bruit dans leurs aéroports et qu’ils ne mettent pas en œuvre
des restrictions opérationnelles injustifiées », a déclaré le
ministère.

Le ministère des transports a publié deux ordonnances
exigeant que les compagnies aériennes mexicaines déposent auprès
du ministère des programmes pour toutes leurs opérations aux
États-Unis d’ici le 29 juillet et exigeant l’approbation
préalable des États-Unis avant d’exploiter tout vol charter de
passagers ou de fret à destination ou en provenance des
États-Unis.

« Le Mexique a considérablement modifié les règles du jeu
pour les compagnies aériennes de manière à réduire la
concurrence et à permettre aux concurrents prédominants de
bénéficier d’un avantage déloyal sur le marché
américano-mexicain », a déclaré le ministère. « Les mesures prises
par le Mexique nuisent aux compagnies aériennes qui cherchent à
entrer sur le marché, aux compagnies concurrentes existantes,
aux consommateurs de voyages aériens et de produits dépendant
des expéditions de fret aérien à délai de livraison critique
échangées entre les deux pays, ainsi qu’à d’autres parties
prenantes de l’économie américaine. »

Si les États-Unis annulent l’autorisation de concurrence
accordée à Delta et à Aeromexico, les deux compagnies devront
cesser de coopérer en matière de tarification commune, de
gestion des capacités et de partage des recettes, mais Delta
pourra conserver sa participation dans Aeromexico, maintenir
sans entrave tous ses vols actuels sur le marché
américano-mexicain et poursuivre son partenariat.