Il y a les trains qui partent en retard, ceux qui arrivent à l’heure. Et puis, il y a ceux, beaucoup plus rares, qui oublient de s’arrêter. C’est la mésaventure qui est arrivée aux passagers du TGV InOui 8636, partis de Brest à 16 h 14 et censés rejoindre la gare de Montparnasse, à Paris, pour 20 h 15. Durant ce périple, six arrêts étaient programmés. L’un d’eux est passé à la trappe : l’escale de 17 h 42 en gare de Lamballe-Armor.
Gare SNCF de Lamballe-Armor. (Le Télégramme/Benoît Tréhorel)Dix passagers n’ont pas pu descendre
« Le train n’a effectivement pas fait son arrêt comme prévu, concède la SNCF qui tient à « s’excuser auprès de ses clients pour la gêne occasionnée. Notre priorité a été de prendre en charge les passagers restés à quai. Grâce à la très très belle réactivité de nos collègues, un TER situé à proximité de Lamballe a pu être mis en service commercial, en une vingtaine de minutes. »
Ce genre d’incident est vraiment exceptionnel.
Avec à son bord les 80 « oubliés » sur le quai lamballais, voie B, ce TER réveillé dans son sommeil est reparti à 18 h 07 pour rallier la gare de Rennes. « Là-bas, un autre TGV les attendait. Les voyageurs ont ensuite pu rejoindre la destination finale sans retard », se réjouit la SNCF.
Gare SNCF de Lamballe-Armor. (Archive Le Télégramme/Benoît Tréhorel)Un couac sans doute lié à des balises
Dans le même temps, la dizaine de passagers du TGV trop pressé, qui devait descendre à Lamballe, a attendu en gare de Rennes qu’un TER se libère pour regagner, en sens inverse, la capitale du Penthièvre. « Arrivés à Lamballe, un service de taxi dont nous avons pris les frais à notre charge était proposé aux clients qui le souhaitaient », souligne la SNCF.
Un TER a été commercialisé en urgence par la SNCF pour prendre en charge les passagers oubliés sur le quai lamballais, par le TGV 8636. (Le Télégramme/Benoît Tréhorel)
Ce genre d’incident demeure « vraiment exceptionnel », assure la société de chemin de fer qui se félicite des conséquences relativement minimes pour ses clients. Pour l’heure, les raisons de cet arrêt oublié par le conducteur du TGV 8636 n’ont pas été communiquées. Selon nos informations, il pourrait s’agir d’un couac lié à des balises.