Les deux meilleurs Français au classement général, Kévin Vauquelin et Jordan Jegat, ont fait mieux que limiter la casse vers Luchon-Superbagnères ce samedi.
13e de l’étape du jour sur le Tour de France, Jordan Jegat se retrouve ce samedi aux portes du top 10 au classement général. Le grimpeur français de TotalEnergies, 11e à 24’18’’ du maillot jaune Tadej Pogacar, a raconté sa journée passée dans un groupe de poursuivants avant de limiter la casse, tant bien que mal, une fois le peloton des favoris revenu sur ses pas.
«C’est le genre d’étapes que j’aime. Malheureusement, j’ai fait beaucoup d’efforts en début de course, car j’étais frustré des jours précédents, surtout avant le Tourmalet. Heureusement, j’étais dans une bonne journée. Je n’ai pas compris certains coureurs qui s’attaquent directement. C’est dommage. On était un bon groupe, on aurait pu tourner. Après, chacun court comme il veut», a regretté au micro d’Eurosport le Breton de 26 ans.
Avant de sourire sur ses difficultés en course : «J’ai été lâché à chaque descente. J’ai perdu l’arrière dans un des premiers virages. Forcément, après, j’ai perdu confiance. Je descendais comme une chèvre, comme on dit (rires). Il faut se satisfaire des bonnes sensations même si c’est frustrant de se faire lâcher à chaque descente. Mais ça fait partie du jeu. Je ne suis pas tombé.»
Nouveau leader en montagne de la formation vendéenne de Jean-René Bernaudeau, Jordan Jegat ne s’interdit rien en troisième semaine : «Objectif, refaire des journées comme aujourd’hui, un top 10, et une victoire au général. Je suis gourmand, mais il faut être ambitieux.»
«C’est grâce à eux que je suis là», Vauquelin rend hommage à son équipe
De son côté, Kévin Vauquelin, meilleur Français au général (5e), s’est lui aussi montré satisfait de son étape. Également au micro d’Eurosport : «On a vraiment beaucoup travaillé. Tous. On a beaucoup bossé. Donc le travail paie. Mentalement, on arrive à rester dedans.»
Dithyrambique et très reconnaissant envers ses coéquipiers, le leader d’Arkéa-B&B Hôtels a savouré la 4e place de sa formation au classement général par équipes. «C’est incroyable. On a été premiers par équipes sur l’étape de montagne (la 12e arrivant à Hautacam), on n’a même pas eu notre médaille. Petite larme. Mais c’est juste incroyable. Ça pousse tout le monde vers le haut. Ils (ses coéquipiers) me poussent vers le haut. Je ne pense qu’à eux quand je m’arrache dans le dernier kilomètre, parce que c’est grâce à eux que je suis là. C’est un cercle vertueux. On se tire tous vers le haut.»